Prière place d'Espagne, Immaculée conception, 8 décembre 2019 © Vatican Media

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Coronavirus : une journée de prière et de jeûne à Rome, le 11 mars

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Lettre du cardinal vicaire Angelo De Donatis aux Romains

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Le cardinal vicaire de Rome Angelo De Donatis a écrit aux Romains pour proposer une journée de prière et de jeûne, face à l’épidémie de coronavirus : « Compte tenu de la nécessité du moment, en communion avec le Conseil épiscopal, je demande à tous les chrétiens de Rome d’offrir une journée de prière et de jeûne, mercredi 11 mars 2020, pour invoquer l’aide de Dieu pour notre ville, pour l’Italie et pour le monde. »

Le même jour, le cardinal présidera une messe au sanctuaire du Divin Amour, à 19h, qu’il invite à suivre en direct sur la chaîne de télévision privée catholique Telepace (canal 73 et 214 en HD, 515 sur Sky) et en streaming sur la page Facebook du diocèse de Rome, indique un communiqué du vicariat.

« Nous prierons pour ceux qui sont contaminés et pour ceux qui prennent soin d’eux, souligne le cardinal De Donatis, et pour nos communautés, car elles sont témoins de la foi et de l’espérance en ce moment. »

Outre le jeûne, poursuit-il, « nous voulons être proches, par un signe d’aumône, en recueillant des offrandes que nous donnerons en soutien aux personnels de santé qui se dépensent avec générosité et sacrifice pour soigner les malades (les offres peuvent être livrées au Centre de pastorale de la santé du Vicariat) ».

Le cardinal explique que sa lettre a été écrite « à la fin des exercices spirituels avec la curie romaine à Ariccia » : « En ces jours de prière et de silence, j’ai entendu … le cri de notre ville, de l’Italie et du monde, en ce moment particulier que nous vivons. C’est une situation à laquelle nous ne sommes pas habitués, qui nous inquiète, mais que surtout nous sommes appelés maintenant à vivre avec la force de la foi, la certitude de l’espérance, la joie de la charité. »

Le vicaire de Rome rappelle que « c’est durant de tels jours qu’il faut donner de l’espoir, qu’il faut transmettre la confiance, qu’il faut s’agenouiller pour intercéder en faveur du monde ».

En citant l’Évangile de saint Mathieu (ch.7), le cardinal écrit : « Nous demandons à Dieu ce que nous ne pouvons pas nous procurer: le souffle de vie, le pardon, la paix intérieure, le salut. La recherche indique un mouvement, un travail à faire avant tout pour avoir ‘le Royaume de Dieu et sa justice’ (Mt 6, 33) … Frapper, c’est désirer entrer dans l’intimité du Père, c’est-à-dire sa volonté, par la porte de miséricorde qu’est le Christ lui-même. »

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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