Visite du patriarche Bartholomaios Ier © Vatican Media

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Catholiques et orthodoxes: "Ensemble pour proclamer la Bonne Nouvelle et servir les pauvres" (traduction complète)

Message au patriarche de Constantinople, Bartholomée Ier

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Les relations oecuméniques mûrissent lorsque « catholiques et orthodoxes travaillent ensemble pour proclamer la Bonne Nouvelle, et servir les nécessiteux », déclare le pape François dans un message adressé au patriarche de Constantinople, Bartholomée Ier à l’occasion de la fête de saint André, « premier appelé et frère de saint Pierre », ce 30 novembre 2019.
Dans ce message, en anglais, publié ce samedi par le Saint-Siège, le pape a aussi déclaré: « Nos relations se nourrissent avant tout de gestes authentiques de respect mutuel et d’estime ».
Il a aussi souligné que la « proximité grandit et s’intensifie chaque fois que nous prions les uns pour les autres et que nous prions ensemble en frères ».
Dans le cadre de l’échange traditionnel de délégations pour les fêtes respectives des Saints Patrons, le 29 juin à Rome pour la célébration des Saints Pierre et Paul et le 30 novembre à Istanbul pour la célébration de Saint André, le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens dirige la délégation du Saint-Siège à l’occasion de la fête du patriarcat œcuménique.
Le cardinal est accompagné de Mgr Brian Farrell, secrétaire du dicastère, et de Mgr Andrea Palmieri, sous-secrétaire. À Istanbul, le Nonce apostolique en Turquie, l’archevêque Paul F. Russell, a rejoint la délégation.
La délégation du Saint-Siège a pris part à la solennelle Divine Liturgie présidée par Sa Sainteté Bartholomée dans l’église patriarcale Saint-Georges au Phanar et elle a eu une réunion avec le patriarche et des conversations avec la Commission synodale chargée des relations avec l’Église catholique.
Voici notre traduction rapide, de travail, du message du pape François.
AB
Message du pape François au patriarche Bartholomée 
À la sainteté Bartholomée
Archevêque de Constantinople
Patriarche œcuménique
C’est avec une grande joie spirituelle et une profonde communion de foi et de charité que je me joins à la prière de l’Église de Constantinople pour célébrer la fête de son saint patron, l’apôtre André, premier appelé et frère de l’apôtre Pierre.
Ma proximité spirituelle se manifeste une fois de plus cette année par la présence d’une délégation de l’Église de Rome, à laquelle j’ai confié l’expression de mes salutations les plus chaleureuses et mes meilleurs voeux pour Votre Sainteté, les membres du Saint-Synode, le clergé , les moines et tous les fidèles réunis lors de la solennelle Divine Liturgie dans l’église patriarcale Saint-Georges. Par ma délégation, je transmets l’assurance de l’intention inébranlable de l’Église catholique, ainsi que de la mienne, de continuer à nous engager à travailler au rétablissement de la pleine communion entre les chrétiens d’Orient et d’Occident.
Cette année marque le quarantième anniversaire de la fondation de la Commission internationale mixte pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe, inaugurée conjointement par le patriarche Dimitrios Ier et le pape saint Jean-Paul II lors de la visite de cette dernière au Phanar à l’occasion du fête de saint André. Au cours de ces années, la Commission internationale mixte a franchi de nombreuses étapes importantes. Je tiens donc à exprimer ma profonde gratitude à tous ses membres, anciens et actuels, pour leur dévouement. En particulier, je me souviens avec gratitude du métropolite Stylianos, coprésident orthodoxe de la Commission pendant de nombreuses années et qui est décédé plus tôt cette année dans l’espoir de la résurrection promise à tous ceux qui ont placé leur confiance en Dieu.
Au cours de sa visite au Phanar, le pape saint Jean-Paul II a déclaré que «la question que nous devons nous poser n’est pas de savoir si nous pouvons rétablir la pleine communion, mais plutôt de savoir si nous avons le droit de rester séparés»  (Adresse à Sa Sainteté Démétrios Ier, Saint George au Phanar, 30 novembre 1979). Cette question, qui n’est en apparence que rhétorique, continue de défier nos Églises et exige de tous les fidèles qu’ils réagissent en renouvelant à la fois leur attitude et leur conduite.
La recherche du rétablissement de la pleine communion entre catholiques et orthodoxes ne se limite certes pas au dialogue théologique, mais se fait également grâce à d’autres canaux de la vie ecclésiale. Nos relations se nourrissent avant tout de gestes authentiques de respect mutuel et d’estime (cf. Rm 12, 9). Ces actions témoignent d’une fidélité partagée à la parole de notre unique Seigneur Jésus-Christ et à la volonté de demeurer ensemble dans son amour (cf. Jn 15, 10). Cette charité est un fruit du Saint-Esprit (cf. Ga 5, 22) et une marque de vie chrétienne authentique (cf. Jn 13, 35). De plus, soucieux de l’unique baptême dans lequel nous avons été régénérés, de l’unique foi qui nous anime et du seul Esprit Saint qui nous guide (cf. Ep 4, 4-5), notre proximité grandit et s’intensifie chaque fois que nous prions les uns pour les autres (cf. Jc 5, 16) et que nous prions ensemble en frères (cf. Matthieu 18, 19-20).
Enfin, notre relation est considérée comme mature lorsque, obéissants au mandat du Christ ressuscité de porter l’Évangile à toutes les créatures et de guérir les malades (cf. Mc 16, 15-18), catholiques et orthodoxes travaillent ensemble pour proclamer la Bonne Nouvelle, et servir les nécessiteux. L’Église catholique et l’église orthodoxe se sont déjà engagées dans cette voie prometteuse, comme en témoignent nos initiatives communes. J’espère également que, dans les contextes locaux, nous renforcerons tous de plus en plus le dialogue quotidien de l’amour et de la vie dans le cadre de projets spirituels, pastoraux, culturels et caritatifs communs.
Bien-aimé frère en Christ, à qui je suis lié par une amitié sincère et fraternelle, ce ne sont là que certains des espérances et des sentiments qui me remplissent le cœur et que je souhaite partager avec vous en cette joyeuse occasion. Unis dans la prière à l’apôtre André, je vous renouvelle mes vœux les plus chaleureux, ainsi qu’à toutes les personnes présentes, et vous échange une sainte étreinte dans le Christ notre Seigneur.
© Traduction de Zenit
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Message du pape François au patriarche Bartholomée
 
À la sainteté Bartholomée
Archevêque de Constantinople
Patriarche œcuménique
 
C’est avec une grande joie spirituelle et une profonde communion de foi et de charité que je me joins à la prière de l’Église de Constantinople pour célébrer la fête de son saint patron, l’apôtre André, premier appelé et frère de l’apôtre Pierre.
Ma proximité spirituelle se manifeste une fois de plus cette année par la présence d’une délégation de l’Église de Rome, à laquelle j’ai confié l’expression de mes salutations les plus chaleureuses et mes meilleurs voeux pour Votre Sainteté, les membres du Saint-Synode, le clergé , les moines et tous les fidèles réunis lors de la solennelle Divine Liturgie dans l’église patriarcale Saint-Georges. Par ma délégation, je transmets l’assurance de l’intention inébranlable de l’Église catholique, ainsi que de la mienne, de continuer à nous engager à travailler au rétablissement de la pleine communion entre les chrétiens d’Orient et d’Occident.
Cette année marque le quarantième anniversaire de la fondation de la Commission internationale mixte pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe, inaugurée conjointement par le patriarche Dimitrios Ier et le pape saint Jean-Paul II lors de la visite de cette dernière au Phanar à l’occasion du fête de saint André. Au cours de ces années, la Commission internationale mixte a franchi de nombreuses étapes importantes. Je tiens donc à exprimer ma profonde gratitude à tous ses membres, anciens et actuels, pour leur dévouement. En particulier, je me souviens avec gratitude du métropolite Stylianos, coprésident orthodoxe de la Commission pendant de nombreuses années et qui est décédé plus tôt cette année dans l’espoir de la résurrection promise à tous ceux qui ont placé leur confiance en Dieu.
Au cours de sa visite au Phanar, le pape saint Jean-Paul II a déclaré que «la question que nous devons nous poser n’est pas de savoir si nous pouvons rétablir la pleine communion, mais plutôt de savoir si nous avons le droit de rester séparés»  (Adresse à Sa Sainteté Démétrios Ier, Saint George au Phanar, 30 novembre 1979). Cette question, qui n’est en apparence que rhétorique, continue de défier nos Églises et exige de tous les fidèles qu’ils réagissent en renouvelant à la fois leur attitude et leur conduite.
La recherche du rétablissement de la pleine communion entre catholiques et orthodoxes ne se limite certes pas au dialogue théologique, mais se fait également grâce à d’autres canaux de la vie ecclésiale. Nos relations se nourrissent avant tout de gestes authentiques de respect mutuel et d’estime (cf. Rm 12, 9). Ces actions témoignent d’une fidélité partagée à la parole de notre unique Seigneur Jésus-Christ et à la volonté de demeurer ensemble dans son amour (cf. Jn 15, 10). Cette charité est un fruit du Saint-Esprit (cf. Ga 5, 22) et une marque de vie chrétienne authentique (cf. Jn 13, 35). De plus, soucieux de l’unique baptême dans lequel nous avons été régénérés, de l’unique foi qui nous anime et du seul Esprit Saint qui nous guide (cf. Ep 4, 4-5), notre proximité grandit et s’intensifie chaque fois que nous prions les uns pour les autres (cf. Jc 5, 16) et prions ensemble en tant que frères (cf. Matthieu 18, 19-20). Enfin, notre relation est considérée comme mature lorsque, obéissants au mandat du Christ ressuscité de porter l’Évangile à toutes les créatures et de guérir les malades (cf. Mc 16, 15-18), catholiques et orthodoxes travaillent ensemble pour proclamer la Bonne Nouvelle, et servir les nécessiteux. L’Église catholique et l’église orthodoxe se sont déjà engagées dans cette voie prometteuse, comme en témoignent nos initiatives communes. J’espère également que, dans les contextes locaux, nous renforcerons tous de plus en plus le dialogue quotidien de l’amour et de la vie dans le cadre de projets spirituels, pastoraux, culturels et caritatifs communs.
Bien-aimé frère en Christ, à qui je suis lié par une amitié sincère et fraternelle, ce ne sont là que certains des espérances et des sentiments qui me remplissent le cœur et que je souhaite partager avec vous en cette joyeuse occasion. Unis dans la prière à l’apôtre André, je vous renouvelle mes vœux les plus chaleureux, ainsi qu’à toutes les personnes présentes, et vous échange une sainte étreinte dans le Christ notre Seigneur.
© Traduction de Zenit
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Message du pape François au patriarche Bartholomée
 
À la sainteté Bartholomée
Archevêque de Constantinople
Patriarche œcuménique
 
C’est avec une grande joie spirituelle et une profonde communion de foi et de charité que je me joins à la prière de l’Église de Constantinople pour célébrer la fête de son saint patron, l’apôtre André, premier appelé et frère de l’apôtre Pierre.
Ma proximité spirituelle se manifeste une fois de plus cette année par la présence d’une délégation de l’Église de Rome, à laquelle j’ai confié l’expression de mes salutations les plus chaleureuses et mes meilleurs voeux pour Votre Sainteté, les membres du Saint-Synode, le clergé , les moines et tous les fidèles réunis lors de la solennelle Divine Liturgie dans l’église patriarcale Saint-Georges. Par ma délégation, je transmets l’assurance de l’intention inébranlable de l’Église catholique, ainsi que de la mienne, de continuer à nous engager à travailler au rétablissement de la pleine communion entre les chrétiens d’Orient et d’Occident.
Cette année marque le quarantième anniversaire de la fondation de la Commission internationale mixte pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe, inaugurée conjointement par le patriarche Dimitrios Ier et le pape saint Jean-Paul II lors de la visite de cette dernière au Phanar à l’occasion du fête de saint André. Au cours de ces années, la Commission internationale mixte a franchi de nombreuses étapes importantes. Je tiens donc à exprimer ma profonde gratitude à tous ses membres, anciens et actuels, pour leur dévouement. En particulier, je me souviens avec gratitude du métropolite Stylianos, coprésident orthodoxe de la Commission pendant de nombreuses années et qui est décédé plus tôt cette année dans l’espoir de la résurrection promise à tous ceux qui ont placé leur confiance en Dieu.
Au cours de sa visite au Phanar, le pape saint Jean-Paul II a déclaré que «la question que nous devons nous poser n’est pas de savoir si nous pouvons rétablir la pleine communion, mais plutôt de savoir si nous avons le droit de rester séparés»  (Adresse à Sa Sainteté Démétrios Ier, Saint George au Phanar, 30 novembre 1979). Cette question, qui n’est en apparence que rhétorique, continue de défier nos Églises et exige de tous les fidèles qu’ils réagissent en renouvelant à la fois leur attitude et leur conduite.
La recherche du rétablissement de la pleine communion entre catholiques et orthodoxes ne se limite certes pas au dialogue théologique, mais se fait également grâce à d’autres canaux de la vie ecclésiale. Nos relations se nourrissent avant tout de gestes authentiques de respect mutuel et d’estime (cf. Rm 12, 9). Ces actions témoignent d’une fidélité partagée à la parole de notre unique Seigneur Jésus-Christ et à la volonté de demeurer ensemble dans son amour (cf. Jn 15, 10). Cette charité est un fruit du Saint-Esprit (cf. Ga 5, 22) et une marque de vie chrétienne authentique (cf. Jn 13, 35). De plus, soucieux de l’unique baptême dans lequel nous avons été régénérés, de l’unique foi qui nous anime et du seul Esprit Saint qui nous guide (cf. Ep 4, 4-5), notre proximité grandit et s’intensifie chaque fois que nous prions les uns pour les autres (cf. Jc 5, 16) et prions ensemble en tant que frères (cf. Matthieu 18, 19-20). Enfin, notre relation est considérée comme mature lorsque, obéissants au mandat du Christ ressuscité de porter l’Évangile à toutes les créatures et de guérir les malades (cf. Mc 16, 15-18), catholiques et orthodoxes travaillent ensemble pour proclamer la Bonne Nouvelle, et servir les nécessiteux. L’Église catholique et l’église orthodoxe se sont déjà engagées dans cette voie prometteuse, comme en témoignent nos initiatives communes. J’espère également que, dans les contextes locaux, nous renforcerons tous de plus en plus le dialogue quotidien de l’amour et de la vie dans le cadre de projets spirituels, pastoraux, culturels et caritatifs communs.
Bien-aimé frère en Christ, à qui je suis lié par une amitié sincère et fraternelle, ce ne sont là que certains des espérances et des sentiments qui me remplissent le cœur et que je souhaite partager avec vous en cette joyeuse occasion. Unis dans la prière à l’apôtre André, je vous renouvelle mes vœux les plus chaleureux, ainsi qu’à toutes les personnes présentes, et vous échange une sainte étreinte dans le Christ notre Seigneur.
© Traduction de Zenit
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Message du pape François au patriarche Bartholomée
 
À la sainteté Bartholomée
Archevêque de Constantinople
Patriarche œcuménique
 
C’est avec une grande joie spirituelle et une profonde communion de foi et de charité que je me joins à la prière de l’Église de Constantinople pour célébrer la fête de son saint patron, l’apôtre André, premier appelé et frère de l’apôtre Pierre.
Ma proximité spirituelle se manifeste une fois de plus cette année par la présence d’une délégation de l’Église de Rome, à laquelle j’ai confié l’expression de mes salutations les plus chaleureuses et mes meilleurs voeux pour Votre Sainteté, les membres du Saint-Synode, le clergé , les moines et tous les fidèles réunis lors de la solennelle Divine Liturgie dans l’église patriarcale Saint-Georges. Par ma délégation, je transmets l’assurance de l’intention inébranlable de l’Église catholique, ainsi que de la mienne, de continuer à nous engager à travailler au rétablissement de la pleine communion entre les chrétiens d’Orient et d’Occident.
Cette année marque le quarantième anniversaire de la fondation de la Commission internationale mixte pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe, inaugurée conjointement par le patriarche Dimitrios Ier et le pape saint Jean-Paul II lors de la visite de cette dernière au Phanar à l’occasion du fête de saint André. Au cours de ces années, la Commission internationale mixte a franchi de nombreuses étapes importantes. Je tiens donc à exprimer ma profonde gratitude à tous ses membres, anciens et actuels, pour leur dévouement. En particulier, je me souviens avec gratitude du métropolite Stylianos, coprésident orthodoxe de la Commission pendant de nombreuses années et qui est décédé plus tôt cette année dans l’espoir de la résurrection promise à tous ceux qui ont placé leur confiance en Dieu.
Au cours de sa visite au Phanar, le pape saint Jean-Paul II a déclaré que «la question que nous devons nous poser n’est pas de savoir si nous pouvons rétablir la pleine communion, mais plutôt de savoir si nous avons le droit de rester séparés»  (Adresse à Sa Sainteté Démétrios Ier, Saint George au Phanar, 30 novembre 1979). Cette question, qui n’est en apparence que rhétorique, continue de défier nos Églises et exige de tous les fidèles qu’ils réagissent en renouvelant à la fois leur attitude et leur conduite.
La recherche du rétablissement de la pleine communion entre catholiques et orthodoxes ne se limite certes pas au dialogue théologique, mais se fait également grâce à d’autres canaux de la vie ecclésiale. Nos relations se nourrissent avant tout de gestes authentiques de respect mutuel et d’estime (cf. Rm 12, 9). Ces actions témoignent d’une fidélité partagée à la parole de notre unique Seigneur Jésus-Christ et à la volonté de demeurer ensemble dans son amour (cf. Jn 15, 10). Cette charité est un fruit du Saint-Esprit (cf. Ga 5, 22) et une marque de vie chrétienne authentique (cf. Jn 13, 35). De plus, soucieux de l’unique baptême dans lequel nous avons été régénérés, de l’unique foi qui nous anime et du seul Esprit Saint qui nous guide (cf. Ep 4, 4-5), notre proximité grandit et s’intensifie chaque fois que nous prions les uns pour les autres (cf. Jc 5, 16) et prions ensemble en tant que frères (cf. Matthieu 18, 19-20). Enfin, notre relation est considérée comme mature lorsque, obéissants au mandat du Christ ressuscité de porter l’Évangile à toutes les créatures et de guérir les malades (cf. Mc 16, 15-18), catholiques et orthodoxes travaillent ensemble pour proclamer la Bonne Nouvelle, et servir les nécessiteux. L’Église catholique et l’église orthodoxe se sont déjà engagées dans cette voie prometteuse, comme en témoignent nos initiatives communes. J’espère également que, dans les contextes locaux, nous renforcerons tous de plus en plus le dialogue quotidien de l’amour et de la vie dans le cadre de projets spirituels, pastoraux, culturels et caritatifs communs.
Bien-aimé frère en Christ, à qui je suis lié par une amitié sincère et fraternelle, ce ne sont là que certains des espérances et des sentiments qui me remplissent le cœur et que je souhaite partager avec vous en cette joyeuse occasion. Unis dans la prière à l’apôtre André, je vous renouvelle mes vœux les plus chaleureux, ainsi qu’à toutes les personnes présentes, et vous échange une sainte étreinte dans le Christ notre Seigneur.
© Traduction de Zenit
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Message du pape François au patriarche Bartholomée
 
À la sainteté Bartholomée
Archevêque de Constantinople
Patriarche œcuménique
 
C’est avec une grande joie spirituelle et une profonde communion de foi et de charité que je me joins à la prière de l’Église de Constantinople pour célébrer la fête de son saint patron, l’apôtre André, premier appelé et frère de l’apôtre Pierre.
Ma proximité spirituelle se manifeste une fois de plus cette année par la présence d’une délégation de l’Église de Rome, à laquelle j’ai confié l’expression de mes salutations les plus chaleureuses et mes meilleurs voeux pour Votre Sainteté, les membres du Saint-Synode, le clergé , les moines et tous les fidèles réunis lors de la solennelle Divine Liturgie dans l’église patriarcale Saint-Georges. Par ma délégation, je transmets l’assurance de l’intention inébranlable de l’Église catholique, ainsi que de la mienne, de continuer à nous engager à travailler au rétablissement de la pleine communion entre les chrétiens d’Orient et d’Occident.
Cette année marque le quarantième anniversaire de la fondation de la Commission internationale mixte pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe, inaugurée conjointement par le patriarche Dimitrios Ier et le pape saint Jean-Paul II lors de la visite de cette dernière au Phanar à l’occasion du fête de saint André. Au cours de ces années, la Commission internationale mixte a franchi de nombreuses étapes importantes. Je tiens donc à exprimer ma profonde gratitude à tous ses membres, anciens et actuels, pour leur dévouement. En particulier, je me souviens avec gratitude du métropolite Stylianos, coprésident orthodoxe de la Commission pendant de nombreuses années et qui est décédé plus tôt cette année dans l’espoir de la résurrection promise à tous ceux qui ont placé leur confiance en Dieu.
Au cours de sa visite au Phanar, le pape saint Jean-Paul II a déclaré que «la question que nous devons nous poser n’est pas de savoir si nous pouvons rétablir la pleine communion, mais plutôt de savoir si nous avons le droit de rester séparés»  (Adresse à Sa Sainteté Démétrios Ier, Saint George au Phanar, 30 novembre 1979). Cette question, qui n’est en apparence que rhétorique, continue de défier nos Églises et exige de tous les fidèles qu’ils réagissent en renouvelant à la fois leur attitude et leur conduite.
La recherche du rétablissement de la pleine communion entre catholiques et orthodoxes ne se limite certes pas au dialogue théologique, mais se fait également grâce à d’autres canaux de la vie ecclésiale. Nos relations se nourrissent avant tout de gestes authentiques de respect mutuel et d’estime (cf. Rm 12, 9). Ces actions témoignent d’une fidélité partagée à la parole de notre unique Seigneur Jésus-Christ et à la volonté de demeurer ensemble dans son amour (cf. Jn 15, 10). Cette charité est un fruit du Saint-Esprit (cf. Ga 5, 22) et une marque de vie chrétienne authentique (cf. Jn 13, 35). De plus, soucieux de l’unique baptême dans lequel nous avons été régénérés, de l’unique foi qui nous anime et du seul Esprit Saint qui nous guide (cf. Ep 4, 4-5), notre proximité grandit et s’intensifie chaque fois que nous prions les uns pour les autres (cf. Jc 5, 16) et prions ensemble en tant que frères (cf. Matthieu 18, 19-20). Enfin, notre relation est considérée comme mature lorsque, obéissants au mandat du Christ ressuscité de porter l’Évangile à toutes les créatures et de guérir les malades (cf. Mc 16, 15-18), catholiques et orthodoxes travaillent ensemble pour proclamer la Bonne Nouvelle, et servir les nécessiteux. L’Église catholique et l’église orthodoxe se sont déjà engagées dans cette voie prometteuse, comme en témoignent nos initiatives communes. J’espère également que, dans les contextes locaux, nous renforcerons tous de plus en plus le dialogue quotidien de l’amour et de la vie dans le cadre de projets spirituels, pastoraux, culturels et caritatifs communs.
Bien-aimé frère en Christ, à qui je suis lié par une amitié sincère et fraternelle, ce ne sont là que certains des espérances et des sentiments qui me remplissent le cœur et que je souhaite partager avec vous en cette joyeuse occasion. Unis dans la prière à l’apôtre André, je vous renouvelle mes vœux les plus chaleureux, ainsi qu’à toutes les personnes présentes, et vous échange une sainte étreinte dans le Christ notre Seigneur.
© Traduction de Zenit
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Message du pape François au patriarche Bartholomée
 
À la sainteté Bartholomée
Archevêque de Constantinople
Patriarche œcuménique
 
C’est avec une grande joie spirituelle et une profonde communion de foi et de charité que je me joins à la prière de l’Église de Constantinople pour célébrer la fête de son saint patron, l’apôtre André, premier appelé et frère de l’apôtre Pierre.
Ma proximité spirituelle se manifeste une fois de plus cette année par la présence d’une délégation de l’Église de Rome, à laquelle j’ai confié l’expression de mes salutations les plus chaleureuses et mes meilleurs voeux pour Votre Sainteté, les membres du Saint-Synode, le clergé , les moines et tous les fidèles réunis lors de la solennelle Divine Liturgie dans l’église patriarcale Saint-Georges. Par ma délégation, je transmets l’assurance de l’intention inébranlable de l’Église catholique, ainsi que de la mienne, de continuer à nous engager à travailler au rétablissement de la pleine communion entre les chrétiens d’Orient et d’Occident.
Cette année marque le quarantième anniversaire de la fondation de la Commission internationale mixte pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe, inaugurée conjointement par le patriarche Dimitrios Ier et le pape saint Jean-Paul II lors de la visite de cette dernière au Phanar à l’occasion du fête de saint André. Au cours de ces années, la Commission internationale mixte a franchi de nombreuses étapes importantes. Je tiens donc à exprimer ma profonde gratitude à tous ses membres, anciens et actuels, pour leur dévouement. En particulier, je me souviens avec gratitude du métropolite Stylianos, coprésident orthodoxe de la Commission pendant de nombreuses années et qui est décédé plus tôt cette année dans l’espoir de la résurrection promise à tous ceux qui ont placé leur confiance en Dieu.
Au cours de sa visite au Phanar, le pape saint Jean-Paul II a déclaré que «la question que nous devons nous poser n’est pas de savoir si nous pouvons rétablir la pleine communion, mais plutôt de savoir si nous avons le droit de rester séparés»  (Adresse à Sa Sainteté Démétrios Ier, Saint George au Phanar, 30 novembre 1979). Cette question, qui n’est en apparence que rhétorique, continue de défier nos Églises et exige de tous les fidèles qu’ils réagissent en renouvelant à la fois leur attitude et leur conduite.
La recherche du rétablissement de la pleine communion entre catholiques et orthodoxes ne se limite certes pas au dialogue théologique, mais se fait également grâce à d’autres canaux de la vie ecclésiale. Nos relations se nourrissent avant tout de gestes authentiques de respect mutuel et d’estime (cf. Rm 12, 9). Ces actions témoignent d’une fidélité partagée à la parole de notre unique Seigneur Jésus-Christ et à la volonté de demeurer ensemble dans son amour (cf. Jn 15, 10). Cette charité est un fruit du Saint-Esprit (cf. Ga 5, 22) et une marque de vie chrétienne authentique (cf. Jn 13, 35). De plus, soucieux de l’unique baptême dans lequel nous avons été régénérés, de l’unique foi qui nous anime et du seul Esprit Saint qui nous guide (cf. Ep 4, 4-5), notre proximité grandit et s’intensifie chaque fois que nous prions les uns pour les autres (cf. Jc 5, 16) et prions ensemble en tant que frères (cf. Matthieu 18, 19-20). Enfin, notre relation est considérée comme mature lorsque, obéissants au mandat du Christ ressuscité de porter l’Évangile à toutes les créatures et de guérir les malades (cf. Mc 16, 15-18), catholiques et orthodoxes travaillent ensemble pour proclamer la Bonne Nouvelle, et servir les nécessiteux. L’Église catholique et l’église orthodoxe se sont déjà engagées dans cette voie prometteuse, comme en témoignent nos initiatives communes. J’espère également que, dans les contextes locaux, nous renforcerons tous de plus en plus le dialogue quotidien de l’amour et de la vie dans le cadre de projets spirituels, pastoraux, culturels et caritatifs communs.
Bien-aimé frère en Christ, à qui je suis lié par une amitié sincère et fraternelle, ce ne sont là que certains des espérances et des sentiments qui me remplissent le cœur et que je souhaite partager avec vous en cette joyeuse occasion. Unis dans la prière à l’apôtre André, je vous renouvelle mes vœux les plus chaleureux, ainsi qu’à toutes les personnes présentes, et vous échange une sainte étreinte dans le Christ notre Seigneur.
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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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