Visite à l'hôpital Saint-Louis de Bangkok, Thaïlande © Vatican Media

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Thaïlande : cadeau du pape à l’hôpital Saint-Louis de Bangkok

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Fragment de fresque d’une Vierge à l’Enfant

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Le pape François a fait don à l’hôpital Saint-Louis de Bangkok de la copie d’un fragment de fresque d’une Vierge à l’Enfant au cours de sa visite à cet établissement médical catholique ce jeudi 21 novembre 2019, indique le Saint-Siège.

« Probablement réalisée par un artiste imitateur du très célèbre Lorenzo d’Alessandro di San Severino, peut-être vers la fin du quinzième siècle », cette fresque « est très importante », lit-on dans un communiqué, « parce qu’elle fait comprendre avec quel soin iconographique et iconologique étaient réalisées les représentations mariales des édicules citadins ».

Ces représentations de la Vierge aux angles des immeubles dans les rues de Rome, appelés pour cela « édicules citadins », ont été pour beaucoup restaurés pour l’An 2000. Ils constituent « depuis de nombreux siècles les symboles d’une forte dévotion  mariale populaire »: « Ils se confondent, entre les façades des immeubles ou aux angles des rues, avec le va-et-vient des voyageurs pressés et distraits par la vie quotidienne, et ils les observent du haut des murs comme s’ils les bénissaient en silence et sans réserve. »

« Un regard rapide, même distraitement contemplatif, vers des représentations comme celle-ci, de Jésus dans les bras de Marie, est donc non seulement toujours vivifiant, mais comme il l’a été dans le passé, aujourd’hui encore il fait partie de notre vie spirituelle et nous aide à échapper à la banalité quotidienne, qui risque de menacer notre vision chrétienne », explique le Vatican.

La composition de ce fragment de fresque est « dominée par la puissante figure de la Vierge » qui, « dans une étreinte tendre et enveloppante, sert contre elle l’Enfant bénissant, comme si elle était non seulement un ‘tabernacle vivant’, mais aussi un ‘trône’ ».

En se référant à l’Évangile de saint Luc (1,35), le Vatican rappelle que « le corps virginal de la Très Sainte Vierge Marie a été pendant neuf mois le ‘tabernacle’ et le ‘temple’ par excellence de l’Esprit Saint pour former Jésus le Fils de Dieu ».

Avec une traduction d’Hélène Ginabat

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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