Dans le cadre des « vendredis de la miséricorde », et de la 3ème Journée mondiale des pauvres, le pape s’est rendu au dispensaire volant installé place Saint-Pierre, dans le « bras gauche » de la
Colonnade, pour les pauvres de Rome, ce vendredi 15 novembre 2019, à 16h, indique le Vatican.
La visite du pape François a suscité un « grande émerveillement » et une « grande émotion » des nombreuses personnes venues pour les consultations médicales gratuites de différents endroits de la ville.
Le pape François a été accueilli par les applaudissements chaleureux des pauvres qui se sont rassemblés dans l’entrée du dispensaire, souligne la même source: « tout le monde voulait le saluer et le serrer dans ses bras. Le pape a parlé avec tout le monde; un sourire pour chacun et un mot de soutien ».
Il était accompagné de Mgr Rino Fisichella qui lui a présenté les différents médecins spécialistes: la Journée mondiale des pauvres est en effet promue par le Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation dont il est le président.
Le pape François s’est réjoui de cette initiative pour la santé des plus pauvres: » véritable service d’urgence » et il a remercié les médecins et les ambulanciers. Certains prennent des jours de congés pour pouvoir se rendre disponible pour ce service.
Après une courte prière, le pape François a salué à nouveau les personnes présentes et il a conclu sa visite.
Ce dispensaire propose des visites médicales spécialisées pour soigner les pathologies dont souffrent spécialement les personnes sans domicile fixe: c’est un « véritable hôpital », permettant des analyses, des consultations en dermatologie, cardiologie, gynécologie, ophtalmologie, podologie, rhumatologie, pour les maladies infectieuses et le diabète. Des échographies et des radiographies sont également possibles.
Le service est assuré par une équipe de jeunes diplômés en médecine et de spécialistes sous la direction de professeurs: des centaines de patients viennent tous les jours.
Ils sont accueillis par des bénévoles de la Croix-Rouge, grâce à l’aide de l’Association nationale des médecins généralistes, qui assurent ensuite le diagnostic pour diriger les patients vers des spécialistes quand c’est nécessaire.
