Mère Maria Emilia © es.gaudiumpress.org

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Une nouvelle bienheureuse et un nouveau saint applaudis place Saint-Pierre

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La méthodologie « équipollente »

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Une nouvelle bienheureuse et un nouveau saint ont été applaudis par la foule et par le pape François, place Saint-Pierre, après l’angélus de ce dimanche 10 novembre 2019.
Le pape a en effet évoqué la béatification de Maria Emilia Riquelme y Zayas (1847-1940), fondatrice des Sœurs Missionnaires du Saint Sacrement et de Marie Immaculée, à Grenade, en Espagne, samedi 9 novembre.
Il a aussi évoqué la « messe d’action de grâce » pour la « canonisation équipollente de saint Barthélémy Fernandes des Martyrs » (1514-1590), ce dimanche, à Braga – où il a été évêque -, au Portugal.
« La nouvelle Bienheureuse était exemplaire par sa ferveur pour l’adoration Eucharistique et pour sa générosité au service des plus démunis; tandis que le nouveau saint était un grand évangélisateur et un grand pasteur de son peuple. On les applaudit ! », a dit le pape François

Barthélémy des Martyrs © Wikimedia commons

Barthélémy des Martyrs © Wikimedia commons

« La méthodologie « équipollente », est prévue par le droit de l’Église, avait expliqué le pape lui-même en 2015. Elle est utilisée quand un homme ou une femme sont bienheureux depuis très longtemps, et qu’il existe une vénération du peuple de Dieu, c’est-à-dire que, de fait, ils sont vénérés comme des saints : on ne fait pas le procès sur le miracle. »
Rappelons que les canonisations « équipollentes » sont possibles à trois conditions :

  • un culte déjà ancien ;
  • une renommée de miracles accomplis par le saint ;
  • et leur transmission au cours des siècles par des historiens « dignes de foi ».

Le pape a rappelé que le procès d’Angèle de Foligno « a été fait ainsi, elle a été la première » sous son pontificat. « Ensuite j’ai choisi de canoniser des personnes qui ont été de grands évangélisateurs et de grandes évangélisatrices : d’abord Pierre Favre, qui a été un évangélisateur de l’Europe. On peut dire qu’il est mort dans la rue, alors qu’il évangélisait en voyageant, à 40 ans », a-t-il ajouté.
« Et puis il y a eu les évangélisateurs du Canada, François de Laval et Marie de l’Incarnation : tous deux sont pratiquement les fondateurs de l’Église dans ce pays, lui comme évêque, elle comme religieuse. Et José de Anchieta, du Brésil, fondateur de São Paulo… puis Joseph Vaz, ici, comme évangélisateur du Sri Lanka », a poursuivi le pape.
« Ce sont des figures qui ont fait une grande évangélisation et qui sont en harmonie avec la spiritualité et la théologie de l’exhortation Evangelii gaudium. C’est pourquoi j’ai choisi ces figures », a-t-il expliqué.
 
 
 
 
 

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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