Sainte-Marthe, 5 novembre 2019 © Vatican Media

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Sainte-Marthe : "le Seigneur t'attend d'une façon spéciale parce que tu es mauvais"

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Dieu ne fait pas payer l’entrée

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« Le Seigneur t’attend d’une façon spéciale parce que tu es mauvais », a assuré le pape François lors de la messe qu’il célébrait ce matin, 5 novembre 2019, à la Maison Sainte-Marthe au Vatican.
« La fête est figure du ciel, de l’éternité avec le Seigneur » et elle est gratuite, a souligné le pape en méditant sur l’Evangile du jour (Lc 14, 15-24) : « Notre Dieu nous invite toujours ainsi, il ne fait pas payer l’entrée. Dans les vraies fêtes, on ne paie pas l’entrée : le maître paie, celui qui invite paie. »
Face à la gratuité et l’universalité de la fête, le pape a constaté « une attitude qui renferme le cœur : “Je n’y vais pas. Je préfère rester seul, avec ceux qui me plaisent, enfermé… ne me dérange pas avec ta fête”. » C’est le péché : « le péché du peuple d’Israël, notre péché à tous. La fermeture ».
« Sur le chemin de la vie, a-t-il prévenu, nous serons si souvent face à ce choix, à cette option : soit la gratuité du Seigneur, aller vers le Seigneur, rencontrer le Seigneur, soit m’enfermer dans mes choses, dans mon intérêt. C’est pour cela que le Seigneur, en parlant de l’une de ces fermetures, disait qu’il était très difficile à un riche d’entrer dans le royaume des cieux. Il y a de bons riches, des saints, qui ne sont pas attachés à la richesse, mais la majorité sont attachés à la richesse, enfermée. Ils ne peuvent pas comprendre ce qu’est la fête, mais ils ont la sécurité des choses qu’ils peuvent toucher. »
« Tout le monde est invité, a insisté aussi le pape. Personne ne peut dire : ‘Je suis mauvais, je ne peux pas … ‘. Non. Le Seigneur t’attend d’une façon spéciale parce que tu es mauvais. »
En conclusion, le pape François a proposé un examen de conscience : « Comment va notre vie ? Qu’est-ce que je préfère : accepter toujours l’invitation du Seigneur ou m’enfermer dans les choses, dans mes petitesses ? Demandons au Seigneur la grâce de toujours accepter d’aller à sa fête qui est gratuite. »

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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