« Le célibat est une vertu qui peut être vécue par tout être humain », a affirmé le père Justino Sarmento Rezende, Brésilien expert en spiritualité indigène.
Le salésien est intervenu ce 17 octobre 2019 au briefing quotidien du Synode sur l’Amazonie, où la question de l’ordination d’hommes mariés (viri probati) fait l’objet de réflexions. Évoquant devant la presse l’incompréhension des peuples indigènes pour le célibat, il a fait observer qu’il « n’est pas né avec la personne humaine » mais « a été établi au cours de l’histoire ».
« Personne n’est prêt à vivre le célibat », a-t-il ajouté, parce qu’il s’agit d' »un don de Dieu », que des personnes « de n’importe quelle culture » peuvent vivre, quand ils le choisissent « librement ».
Les personnes de tribus indigènes « ont des difficultés », mais « moi aussi », a confié le p. Sarmento, car je suis une personne normale », essayant de vivre cet état « avec la prière », de la façon « la plus équilibrée possible ».
« Si un jour je réalise que ce n’est pas fait pour moi je quitterai, a-t-il ajouté ; je l’ai décidé mais si je souffre beaucoup avec cela, si je ne peux plus être un témoignage de vie, cela n’a pas de sens. »
Session inaugurale du Synode sur l'Amazonie, 7 octobre 2019 © Vatican Media
Synode sur l'Amazonie : le célibat est une vertu que tout être humain peut vivre
Témoignage d’un salésien brésilien