Les statuts et l’organisation des études de l’Institut pontifical théologique Jean-Paul II pour les sciences du mariage et de la famille ont été approuvés, indique L’Osservatore Romano daté du 19 juillet 2019.
Le pape François a créé cet Institut, en lieu et place de l’Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille (fondé en 1981), par le Motu Proprio « Summa familiae cura », en septembre 2017.
Le président de l’Institut, Pierangelo Sequeri, explique l’importance de l’approbation en soulignant que « le nouvel institut Jean-Paul II entend … respecter les raisons profondes et toujours valables de la tradition fondatrice qui le précède ».
Citant le pape François qui souhaite que « les écoles de théologie » soient « renouvelées par la pratique du discernement et une manière de procéder dans le dialogue », il note que l’approbation des statuts de l’Institut « inaugure et soutient la nouvelle phase opérationnelle de son adaptation à ces critères inspirants de l’intelligence et de la culture chrétiennes » requis pour la mission ecclésiale actuelle.
Les lignes fondamentales de cette adaptation, explique le président, « ont été livrées dans le texte de la constitution apostolique Veritatis gaudium du pape François » : « en premier lieu, l’élargissement et le renforcement (nouvelles chaires, nouveaux enseignants) des deux ‘pôles’ dont vit la spécificité de la mission confiée à l’origine à l’Institut : à savoir le pôle théologico-pastoral et le pôle anthropologique et culturel ».
Le premier pôle, explique-t-il, sera intégré par « l’approfondissement de la théologie de la forme chrétienne de la foi, de l’ecclésiologie de la communauté et de la mission évangélique, de l’anthropologie de l’amour humain et théologique », « de la transmission de la foi dans la ville laïque ».
Le second sera « réorganisé pour répondre à la nécessité urgente d’actualiser le dialogue de la culture et de la pensée chrétiennes dans les domaines du droit comparé (religieux et civil), de la sociologie des transformations économiques, politiques et technologiques de la communauté ».
« Les deux pôles, note le président, seront repensés de manière à contribuer à leur harmonisation totale dans le contexte d’une recherche et d’une formation chrétiennes unitaires et de haut niveau. »
Agir « dans un esprit de coopération et sans crainte »
Pour cela, explique le président, seront proposés « des cours complémentaires », confiés « à des spécialistes de compétence reconnue » de l’Université pontificale du Latran.
L’Institut, affirme Pierangelo Sequeri, entend « non seulement confirmer, mais aussi augmenter, quantitativement et qualitativement, les outils de sa projection internationale » afin que sa réflexion théologique, culturelle, universitaire, devienne « de portée mondiale ».
Il s’agit de renforcer aussi le corps enseignant pour « enrichir une communauté de chercheurs chargée d’interagir, dans un esprit de coopération et sans crainte, avec des horizons plus vastes et avec les forces intellectuelles les plus vives ».
Le président rappelle également la « prérogative particulière de l’institut théologique ‘pontifical’ : étroitement liée au ministère suprême et universel du successeur de Pierre ». « La confiance que le pape François nous a donnée… constitue un point d’honneur, et certainement pas mineur, pour notre engagement à servir fidèlement notre Église », conclut-il.
