Pèlerins de Panama, 13 juin 2019 © Vatican Media

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Panama : « j'ai trouvé un pays noble », déclare le pape

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Rencontre avec les pèlerins du Panama, après les JMJ 2019

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Au Panama, « j’ai trouvé un pays noble », a déclaré le pape François : « la noblesse de la ville, le respect des gens, l’amour pour les gens ».
C’est ce que le pape a dit en recevant le 13 juin 2019 au Vatican des pèlerins du Panama. La délégation s’est rendue à Rome pour exprimer sa gratitude au pape après les JMJ du Panama, l’hiver dernier, indique Vatican News.
Au Panama, a dit le pape, les autorités civiles et religieuses ne sacrifient pas la proximité avec la population au nom du « protocole », car « même le protocole doit être populaire ». Le pape a aussi évoqué la proximité au peuple des prêtres et des évêques.
Ces attitudes rendent « noble ». « C’est la noblesse, la noblesse de la ville », a dit le pape : « Nous savons que l’Amérique latine est très menacée par des choses qui tendent à briser cette noblesse. Cette noblesse qui vient de notre sang. Que la Vierge nous en défende. »
Un autre sujet abordé par le pape François est celui du dialogue intergénérationnel « grands-parents-jeunes » qui est menacé par plusieurs dangers : « Aujourd’hui, a dit le pape, nous devons renforcer le pont ‘grands-parents-jeunes’ afin qu’ils retrouvent leurs racines, la mémoire de leurs racines. Ne les laissez pas aller aux racines pour se cacher, a demandé le pape. C’est ce que font les fondamentalistes … Mais qu’ils prennent la sève des racines et grandissent et prospèrent. »
Et ainsi les jeunes pourront « porter des fruits », a expliqué le pape, « mais à partir des racines, pas de la première théorie que l’empire vend ». « Et ne laissez pas les colonies idéologiques y entrer, a-t-il averti, ce sont elles qui tuent la noblesse. »
À la fin de la rencontre, le pape François a partagé ses souvenirs personnels du voyage au Panama : « J’étais très heureux au Panama, j’étais très heureux, a-t-il répété. Un souffle de normalité, de tendresse, une très belle chose. »
« Alors, merci à vous qui avez rendu tout cela possible, a-t-il conclu, et préparez-vous pour la seconde (JMJ – réd.), que sûrement … un de mes successeurs convoquera dans 150 ans. »

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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