Octavia Iglesias Blanco, Olga Pérez-Monteserín Núñez et Pilar Gullón Iturriaga

Octavia Iglesias Blanco, Olga Pérez-Monteserín Núñez et Pilar Gullón Iturriaga

Causes des saints : trois infirmières espagnoles reconnues martyres

Tuées en haine de la foi durant la Guerre civile

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Le pape François reconnaît le martyre de trois laïques infirmières, Pilar Gullón Yturriaga et ses deux compagnes, tuées en haine de la foi à Pola de Somiedo (Espagne), le 28 octobre 1936. Cette reconnaissance ouvre la voie à leur béatification.
En recevant le préfet du dicastère, le cardinal Angelo Becciu, le 11 juin 2019, le pape a autorisé la publication de 8 décrets de la Congrégation pour les causes des saints : un pour le martyr des trois laïques espagnoles et sept autres pour les « vertus héroïques » de sept baptisés, religieux, religieuses et laïcs.
Pilar Gullón Yturriaga (25 ans) et ses compagnes, Octavia Iglesias Blanco (41 ans) et Olga Pérez-Monteserín Núñez (23 ans), étaient des infirmières de la Croix-Rouge qui ont servi à l’hôpital de Pola de Somiedo, où elles sont arrivées le 18 octobre 1936, durant la guerre civile espagnole. Elles auraient pu être remplacées après une semaine du travail, mais elles ne voulaient pas être séparées des blessés. Le 27 octobre, peu de temps avant que la ville ne tombe entre des mains des républicains, les infirmières ont eu la possibilité de fuir, mais, pour la même raison, elles sont restées.
Arrêtées et torturées pendant plusieurs heures par les miliciens du Front populaire, Pilar, Octavia et Olga ont été fusillées nues pour davantage d’humiliation. Avant de mourir, elles ont crié « Viva Cristo Rey ! » et « Viva Dios ! » (Vive le Christ Roi ! Vive Dieu !)
L’histoire des martyrs de Somiedo, dont les dépouilles sont inhumées dans la chapelle San Juan de la cathédrale d’Astorga, est racontée dans un livre en espagnol de Laura Sánchez Blanco, professeure à l’Université pontificale de Salamanque : Roses et marguerites. Femmes-phalangistes, traditionalistes et de l’Action catholique tuées pendant la guerre civile.
Le processus de béatification des femmes martyres a été demandé par une fondation promue par les neveux de l’une d’elles.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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