« Robotique, intelligence artificielle (IA) et humanité : science, éthique et politique », tel est le thème d’une conférence internationale de deux jours qui a débuté ce jeudi 16 mai 2019 au Vatican.
Organisée conjointement par l’Académie pontificale des sciences sociales (PASS) et l’Académie pontificale des sciences (PAS), elle ressemble les spécialistes du Japon, de Suisse, d’Argentine, d’Allemagne, de France, d’Italie, des États-Unis, de Norvège, d’Autriche et des Pays-Bas, indique le programme de l’événement. Mgr Marcelo Sanchez Sorondo, chancelier de la PASS, a ouvert ce matin les travaux de la conférence.
Les participants discuteront de l’implication de la robotique et de l’IA dans plusieurs domaines de vie tels que la médecine et les soins de santé, l’emploi, les transports, la fabrication, l’agriculture et les conflits armés. « Bien que l’attention accordée à la robotique et aux applications d’intelligence artificielle ait été considérable dans chacun de ces domaines, le temps est venu d’obtenir une image plus complète de leurs liens et des conséquences possibles pour notre humanité commune », lit-on dans un communiqué présentant la conférence.
Outre l’examen des frontières actuelles de la recherche, les participants réfléchiront sur « des impacts probables sur le bien-être de la société, les risques pour la paix et le développement durable, ainsi que les dimensions éthiques et religieuses de ces technologies ».
Parmi les sujets au programme de la conférence : les fondements scientifiques et moteurs d’innovation de l’IA / robotique ; les relations personne-robot et implications pour la société, en tenant compte des différences entre pays à revenus faibles et élevés, communautés rurales et urbaines, jeunes et personnes âgées; la technologie et l’ingénierie de la robotique et de l’application de l’IA dans les industries et les services; l’interaction robot-humain; l’IA / robotique et le caractère changeant de la guerre; les aspects éthiques et religieux de l’IA et de la robotique; robots et identité (ou même les droits des robots) et la nécessité de politiques réglementaires sur l’utilisation des robots.
