« Nous célébrons aujourd’hui le cinquième centenaire de la canonisation de saint François de Paule, fondateur de l’Ordre des Minimes, patron de la Calabre et du monde de la mer en Italie », a dit le pape après les salutations en différentes langues qui ont suivi la catéchèse.
« Je voudrais exhorter ses fils spirituels et ceux qui l’ont comme saint patron à mettre en pratique son message de “conversion continuelle”, qui nous parle aujourd’hui encore d’amour inconditionnel pour Dieu, pour nos frères et pour la création. »
Les Minimes, disparus en France après la Révolution, suivent la règle de pauvreté des Franciscains, à laquelle ils ajoutent un quatrième vœu, celui du « carême perpétuel ». Ceux qui s’appelaient à l’origine les « Ermites de saint François d’Assise » deviennent ensuite les « Minimes », en signe d’humilité, voulant être « encore plus petits » que les frères « mineurs ».
La réputation de sainteté et de thaumaturge de François de Paule étant parvenue jusqu’en France, aux oreilles de Louis XI, gravement malade, le saint calabrais reçut du pape l’ordre de se rendre au chevet du roi qu’il ne guérit pas, mais qu’il aida à mourir chrétiennement.
Son fils Charles VIII, ne laissa pas François rentrer en Italie, mais pour le remercier de sa fidélité, il lui offrit le terrain du Pincio, à Rome, afin d’y construire un couvent qui serait réservé aux Minimes français : le Couvent de la Trinité des Monts.
Saint François de Paule a passé plus de vingt-cinq ans en France. Il y est mort et a été enterré à Plessis-lez-Tours, en 1507. Il avait plus de 90 ans. Il a été canonisé en 1519.