Le pape François a reçu la présidente de la République de Malte, Marie-Louise Coleiro Preca, durant une demi-heure en privé, ce 21 mars 2019. Au cœur de cette troisième visite officielle au Vatican : les migrations dans la région méditerranéenne et le dialogue interreligieux.
Après un entretien privé avec le pape, la chef d’Etat a rencontré le cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin et Mgr Antoine Camilleri, sous-secrétaire pour les relations avec les Etats, précise un communiqué du Saint-Siège.
Les échanges ont été l’occasion d’évoquer les relations « constructives » entre le Saint-Siège et Malte, ainsi que « la collaboration entre l’Eglise et l’Etat en faveur du progrès humain, social, culturel et spirituel de la population, en particulier des jeunes ». La note souligne « la contribution séculaire du catholicisme au pays ».
Des thèmes d’intérêt commun ont également été abordés : les perspectives de l’intégration européenne – Malte a rejoint l’UE en 2007 ; la situation de la région méditerranéenne, entre autres les migrations, la coopération au développement et le dialogue interreligieux.
La présidente maltaise était accompagnée de son époux Edgar Preca et d’une délégation de 22 personnes. « Merci, je suis très heureuse de ce privilège », a-t-elle déclaré au pape qui l’a accueillie. Au moment du traditionnel échange de dons, elle lui a offert une icône représentant les saints Pierre et Paul, deux plateaux de produits du pays et une enveloppe scellée pour « les œuvres du charité » du pape.
Le pape a quant à lui offert à son hôte une médaille en argent portant une gravure d’olivier : « pour que vous continuiez à être une femme de paix », a-t-il souhaité à la présidente. Il lui a également remis des documents de son pontificat, dont la récente Déclaration sur la fraternité humaine, co-signée à Abou Dhabi avec l’imam d’Al-Azhar.
Il s’agissait de la troisième visite de Marie-Louise Coleiro Preca au Vatican après celles de décembre 2017 et de septembre 2014. A ces occasions, Malte et le Saint-Siège avaient évoqué les conflits de la région méditerranéenne et avaient confirmé leur collaboration face aux vagues de migrations.