Femmes indiennes, @ WIKIMEDIA COMMONS - McKay Savage

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Saint-Siège : reconnaître la contribution des femmes rurales à la vie de la société

Intervention de Mgr Fernando Chica Arellano à Rome

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« Pour reconnaître la contribution des femmes rurales à la vie et à l’avenir de la société et au bien commun », il est nécessaire que « les lois, les politiques et les institutions nationales, les modèles culturels et la mentalité religieuse promeuvent et protègent l’égalité des droits des femmes et leur accès à la terre, aux ressources, aux moyens de subsistance, aux marchés et au crédit ».
C’est ce qu’a souligné Mgr Fernando Chica Arellano, observateur permanent du Saint-Siège auprès des organismes des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO, FIDA et PAM) en intervenant le 13 mars à la conférence organisée à Rome par le syndicat Fai-Cisl et centrée sur le thème: « Des ponts, pas des murs. Les femmes entre la vie et le travail », indique Vatican News en italien du 14 mars 2019.
Les femmes rurales représentent plus du quart de la population mondiale, a rappelé l’observateur permanent du Saint-Siège, et dans les pays en développement, elles représentent environ 43% de la population active.
Les femmes des zones rurales, a-t-il poursuivi, jouent souvent un rôle important « pour la survie économique de leur famille », mais leurs conditions de vie sont très difficiles. Cela se traduit par un indice élevé de mortalité maternelle et infantile.
Pour les femmes, a noté Mgr Arellano, l’accès à la terre est essentiel « pour la réalisation des autres droits humains ». Parmi ceux-ci, « le droit à la vie, à la santé, à la nutrition, au travail, à l’éducation, à l’identité culturelle et à la participation à la vie sociale et politique ». C’est pourquoi le droit des femmes à la terre et aux ressources naturelles, a ajouté Mgr Arellano, « peut être qualifié parmi les droits humains fondamentaux ».
« Il faut la surmonter et la vaincre, a aussi déclaré Mgr Arellano, cette mentalité chauvine dont parle également le pape François et qui conduit à des actes de violence à l’égard des femmes, qui en font un objet d’abus, de trafic et de profit. » Cependant, a-t-il ajouté, « l’égalité des droits fondamentaux de l’homme et de la femme ne doit en aucun cas entraîner une entrave à la reconnaissance de la distinction qui existe entre eux ». « Cette distinction souligne le caractère unique de leurs différences et la nécessité d’une complémentarité mutuelle. »
L’Assemblée générale des Nations Unies a créé, par une résolution de 2007, la Journée internationale de la femme rurale. L’objectif de cette journée, célébrée le 15 octobre, est de reconnaître « le rôle clé des femmes rurales dans la promotion du développement rural et agricole, contribuant à la sécurité alimentaire et à l’éradication de la pauvreté rurale ».

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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