Association AIL © Vatican Media

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Médecine: le pape invite "au soin des personnes dans leur totalité, corps et esprit"

Il ne s’agit pas de soigner « la maladie » mais une « personne »

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Le pape François invite le corps médical, mais aussi toutes les personnes entourant les malades à la prise en compte des patients « dans leur totalité, corps et esprit ».
Le pape a en effet reçu dans la salle Paul VI du Vatican, ce samedi 2 mars 2019 quelque six mille membres – bénévoles, malades, familles, aumôniers, personnel soignant – de l’Association italienne contre les leucémies, lymphomes et myélomes (AIL) qui fête ses 50 ans.
Le pape a salué le travail de l’association dans différents domaines: « Vos principales lignes d’action s’avèrent être très efficaces en ce qui concerne la recherche scientifique, l’assistance sanitaire et la formation du personnel. »
La personne, pas seulement le corps
Et il a notamment encouragé médecins, infirmiers, biologistes, techniciens de laboratoire, soulignant leur rôle « toujours plus déterminant, non seulement en termes de professionnalisme et de formation scientifique, mais aussi dans le domaine spirituel ».
Pour le pape en effet, ils sont appelés « au soin des personnes dans leur totalité, corps et esprit ». Car, a expliqué le pape, Il.
« La personne dans sa spiritualité ne s’épuise pas dans la corporéité, a insisté le pape. Mais le fait que l’esprit transcende le corps fait que celui-ci est inclus dans une vitalité et une dignité plus grande, qui n’est pas celle propre à la biologie, mais celle propre à la personne et à son esprit. »

Le pape a eu des paroles spéciales pour les malades dont « parfois le séjour prolongé dans des services d’isolement s’avère être vraiment pénible à supporter »:  « la personne éprouve dans sa propre chair l’impression de se sentir séparée du monde, des relations, de la vie quotidienne ».
Il a ajouté ces paroles de réconfort: « À tous les malades qui vivent cette expérience, je veux assurer qu’ils ne sont pas seuls: le Seigneur, qui a éprouvé la dure expérience de la douleur et de la croix, est là, à côté d’eux. »
La culture du don
Il a salué le rôle notamment des associations italiennes de bénévoles: « La présence de tant de personnes qui partagent avec eux ces moments difficiles est le signe tangible de la présence et de la consolation de Jésus et de sa mère, la Vierge Marie, mère de tous les malades. »
Quant aux aumôniers, aux diacres, aux ministres extraordinaires de la communion qui portent la communion aux malades, le pape a salué leur témoignage: « .Par leur témoignage spirituel et fraternel, c’est toute la communauté des croyants qui assiste et console », « qui rend concret le désir de Jésus “que tous soient un”, à partir des plus faibles et vulnérables ».
Le pape a encouragé ce qu’il appelle « la culture du don et du soin de l’autre » comme une ressource « essentielle » à toute « communauté humaine ».
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Rédaction

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