Il faut toujours avoir « l’horizon de la coexistence humaine » devant soi, a souligné le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, en Egypte. « L’idéologie fondamentaliste », a-t-il ajouté, ne peut pas occulter « le travail caché de la rencontre, du dialogue et de l’appréciation mutuelle » qui a conduit à la « signature du document sur la fraternité à Abou Dhabi ».
Le cardinal est intervenu devant le clergé et les religieux de l’éparchie de Sohag, en Égypte, le 27 février 2019, indique Vatican News. Il poursuit sa visite d’une semaine dans le pays à l’occasion du 800e anniversaire de la rencontre de Saint François avec le sultan Al-Kamil Al-Malek.
Le cardinal Sandri a aussi participé à la cérémonie de la pose de la première pierre de la nouvelle cathédrale de l’éparchie à Louxor, le 27 février, où il a été accueilli par le patriarche d’Alexandrie des Coptes et chef du synode de l’Église copte catholique Ibrahim Isaac Sedrak. La cathédrale précédente a été détruite par un incendie en avril 2016.
« Le geste dont nous sommes témoins et protagonistes ce soir est le signe non seulement local, mais qui a aussi un écho dans le pays, a déclaré le cardinal dans son discours à Louxor, que, tous ensemble, nous voulons tourner la page, que nous ne voulons pas laisser de place à ces ténèbres qui aveuglent les cœurs et les esprits et mènent à détruire l’autre, son credo et sa liberté. Posons la première pierre comme signe d’un temps nouveau, dans l’espoir et dans la fraternité. »
Jeudi 28 février, le cardinal a visité des vestiges de la cathédrale incendiée et le village de Hagaza, dans un contexte rural très simple, avec une présence chrétienne d’environ 2000 personnes.
