Cardinal Leonardo Sandri, Capture Salt&LightTV

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Liban : l’espoir, une lumière dans l’océan de ténèbres, par le card. Sandri

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Rencontre avec la Caritas du pays

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« Le monde traverse une grande crise, et le Moyen-Orient et le Liban en ressentent les lourdes conséquences, mais l’espoir que vous êtes appelé à apporter est une grande petite lumière dans ce qui semble parfois être un océan de ténèbres. Soyez assuré de la salutation et de la bénédiction des encouragements de la part du pape François. »
C’est ce que le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, a dit en s’adressant aux employés de Caritas Liban, en présence de leur directeur le p. Paul Karam, au cours d’une rencontre le 16 novembre 2018, à Beyrouth, indique Vatican News en italien. La rencontre s’est déroulée le dernier jour de la visite du cardinal au Liban à l’occasion du 50e anniversaire de la fondation de la Réunion des œuvres d’aide aux Églises orientales (ROACO). Le même jour, le préfet a rencontré le président du pays, le général Michel Aoun, et est intervenu à la table ronde organisée à Holy Spirit University of Kaslik (USEK).
Le cardinal Sandri a remercié Caritas Liban pour son aide aux plus pauvres et pour l’accueil des travailleurs migrants et des réfugiés syriens sur le territoire libanais en raison du conflit dans leur pays.
Le sort de plus d’un million de Syriens au Liban a été aussi au cœur d’une table ronde organisée à Holy Spirit University of Kaslik. Les participants – parmi lesquels la délégation de la ROACO, des experts en droit international, en sciences politiques et sociales, ainsi que des représentants des différentes religions et confessions présentes au Liban – ont parlé des conditions d’accueil adéquates pour les réfugiés et du malaise grandissant du point de vue de la coexistence avec la population libanaise. Le Liban ne peut être laissé seul dans la gestion de l’urgence des réfugiés, a-t-on souligné : les églises peuvent apporter leur contribution, mais les autorités politiques locales et la communauté internationale doivent aussi être appelées à leurs responsabilités.
Le Liban, a réaffirmé le cardinal Sandri, doit pouvoir conserver son identité de pays de message, tel que défini par saint Jean-Paul II. Et le message est d’être une société ouverte. À la lumière de ce qui a émergé du débat, le préfet a répété que la ROACO voulait continuer à être un service concret, mais aussi à travailler pour interpeller les consciences des pays d’origine des réfugiés.
Au cours de la rencontre avec le président du Liban, le général Michel Aoun, le cardinal Sandri a partagé l’inquiétude du Vatican pour le sort des chrétiens au Moyen-Orient et a réitéré la position du Saint-Siège autour de Jérusalem et des deux États d’Israël et de la Palestine. Le cardinal a aussi défini le Liban comme un modèle de coexistence et de pluralisme.
À son tour, le général Aoun a souligné l’importance de parler de la présence de chrétiens au Moyen-Orient. Il a rappelé qu’il avait déjà confié au pape François, lors de sa visite à Rome, qu’il souhaitait créer une Académie humaine pour la rencontre et le dialogue, et il a confirmé son désir que le Saint-Siège soit le premier signataire de cette demande.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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