Mgr Auza, UN-TV capture

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ONU : les femmes sont à l’avant-garde de la «révolution de la tendresse», par Mgr Auza

Débat public «Femmes, paix et sécurité »

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« Lorsque les femmes ont l’occasion de transmettre leurs dons à la communauté entière, la société est inévitablement transformée pour mieux refléter l’unité substantielle de la famille humaine », affirme Mgr Bernardito Auza.  L’Église catholique, ajoute-t-il, « reconnaît que les femmes sont à l’avant-garde de la «révolution de la tendresse» dont le monde a un besoin urgent ».
C’est ce que l’observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations Unies a déclaré en intervenant lors du débat public du Conseil de sécurité consacré au thème «Femmes, paix et sécurité», le 25 octobre 2018, à New York, indique la Mission du Saint-Siège à l’ONU.
La capacité des femmes à écouter, à accueillir et à s’ouvrir généreusement aux autres, à s’occuper des autres et à promouvoir les liens familiaux et fraternels, rend le monde plus tendre et plus vivable pour tous, a déclaré Mgr Auza: « Les femmes, a-t-il poursuivi, sont souvent les premières à accompagner les autres, en particulier les plus faibles de la famille et de la société. Ce sont aussi celles qui doivent faire face aux défis quotidiens. »
Il a dit que les femmes devaient participer sur un pied d’égalité et participer pleinement à la paix, à la sécurité et à l’engagement politique.
L’observateur permanent a condamné « fermement » « l’utilisation de la violence sexuelle » contre les femmes et les jeunes filles comme arme de guerre et a lancé un appel aux « États membres et aux acteurs non étatiques à toujours défendre les femmes et les jeunes filles, ainsi que les civils innocents pris entre les feux ». Il a attiré l’attention sur l’activité des religieuses catholiques dans la défense de ceux qui perdurent dans les conflits et les urgences humanitaires.
Mgr Auza a aussi souligné que les femmes et les enfants en situation d’urgence humanitaire doivent avoir accès aux soins de santé de base, aux services obstétriques essentiels, à la sécurité sanitaire et alimentaire, mais il a insisté sur le fait que les services qui favorisent et fournissent l’avortement sont totalement inacceptables. L’aide humanitaire devrait sauver des vies plutôt que de porter atteinte au droit à la vie et les situations d’urgence ne peuvent servir de prétexte pour discriminer et mettre fin à la vie des plus jeunes membres de la famille humaine, a-t-il expliqué en substance.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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