« La coopération internationale est … fondamentale pour que l’espace cosmique reste universellement bénéfique », a déclaré Mgr Bernardito Auza. En citant l’exemple du travail de la Station spatiale internationale qui « continue de fonctionner avec un équipage international », Mgr Auza a souligné que les « astronautes de nombreux pays bénéficient de cette entreprise collaborative ». « La communauté internationale devrait tirer des enseignements de cette expérience de coopération pacifique », a-t-il dit.
C’est ce que l’observateur permanent du Saint-Siège auprès de l’ONU a déclaré en intervenant lors des débats de la soixante-treizième session de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la «Coopération internationale concernant les utilisations pacifiques de l’espace cosmique», le 25 octobre 2018, à New York, indique la Mission du Saint-Siège à l’ONU.
Mgr Auza a proposé d’élargir « l’expérience de coopération pacifique » de la Station spatiale internationale « aux systèmes de lancement d’autres États et peut-être même d’étendre les stations spatiales internationales à d’autres États ». « Est-il logique aujourd’hui, a demandé l’observateur, de gérer plusieurs programmes en parallèle au lieu de les associer à un seul effort bien coordonné visant à élargir notre utilisation pacifique de l’espace cosmique ? »
Mgr Auza a aussi appelé à l’élaboration de « règles de la route » dans l’espace cosmique afin d’empêcher les nouveaux véhicules spatiaux d’entrer en collision avec les précédents. Ces collisions, a-t-il expliqué, aboutissent « généralement à la production d’une grande quantité de débris, qui se poursuit en orbite autour de la Terre et pose le risque de graves dommages à d’autres satellites ».
L’observateur permanent a rappelé que « l’espace cosmique constitue un environnement utilisé par les systèmes générant des avantages étendus, voire mondiaux ». Il a cité, entre autres, le « système de positionnement mondial de satellites qui est de plus en plus disponible pour les voyages au sol et dans l’aviation », « des prévisions météorologiques fournies par les satellites météorologiques », « des plateformes scientifiques telles que le télescope spatial Hubble nous ont permis d’apprécier les beaux phénomènes de galaxies lointaines ».
