« Le Suaire a une grande valeur et suscite de la crainte et questionne sur le plan spirituel et pastoral, et personne ne peut jamais le nier ou dévaloriser au cœur et aux yeux des fidèles.»: c’est ce qu’a déclaré Mgr Cesare Nosiglia, archevêque de Turin, en présentant le pèlerinage des jeunes du Piémont et du Val d’Aoste, indique Vatican News en italien du 26 juillet 2018.
Ce pèlerinage sur le thème « L’amour laisse une marque » aura comme point culminant la vénération du Saint-Suaire dans la nuit du vendredi au samedi 10 -11 août : il y aura « la possibilité de se recueillir pour une prière et une contemplation », explique l’archevêque.
Plus de 2 000 jeunes participeront au pèlerinage qui se terminera à Rome par la veillée et la rencontre des jeunes, le 12 août, avec le pape François en vue du synode des évêques consacré aux jeunes.
À Radio Vatican Italie, Mgr Nosiglia souligne que le Suaire est une réalité visuelle, un signe de l’amour du Christ pour nous. « De cet amour, dit le prélat, est née la vie. Comme le disait le pape François, ce n’est pas nous qui regardons le Suaire, mais c’est le Suaire qui nous regarde. »
Évoquant une étude récente selon laquelle au moins la moitié des taches de sang sur le Suaire seraient fausses, Mgr Nosiglia souligne qu’il s’agit d’une recherche sans fondement scientifique, comme cela s’est déjà produit au cours des siècles. Toute étude, même sceptique, observe-t-il, aide à réfléchir de toute façon.
Et les fidèles, conclut l’archevêque de Turin, ne s’intéressent pas tellement aux études scientifiques, ils sont intéressés à regarder le Saint-Suaire et à voir l’Évangile : le Suaire est le miroir de l’Évangile.
