« Je marche pour rencontrer Jésus » : le pape François recommande d’avoir à l’esprit cette réalité et il explique ainsi les sens des histoires individuelles et de la marche du siècle.
Il évoque en effet « le Ciel » et la « promesse faire à Israël », dans son homélie pour la messe matinale en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe du Vatican, ce vendredi 27 avril 2018. C’est ce qu’indique la synthèse proposée par les media du Vatican.
Pour sa part, insiste le pape, le Christ, « ne reste pas assis à nous attendre », mais « nous prépare une place » -, car il l’a « promis » : « Il travaille pour nous, en intercédant auprès du Père ».
« Jésus est fidèle. Il prie pour moi, en ce moment », ajoute le pape, qui évoque cette promesse faite à l’apôtre Pierre au soir du Jeudi Saint : « Je prierai pour que ta foi ne défaille pas ». Et, de façon surprenante, le pape applique cette promesse comme étant adressée non plus au Chef de l’Eglise mais à tous les baptisés : « Cette promesse, Il nous l’a également faite. Ainsi, nous devons sans cesse nous en convaincre : Jésus est fidèle à sa promesse. Il est train de me préparer une place, de prier pour moi. Et le Ciel sera le moment de cette rencontre. »
Le pape espère que « le Seigneur nous donne cette conscience d’être en chemin avec cette promesse, qu’Il nous donne cette grâce : de lever les yeux et de penser : ‘le Seigneur prie pour moi’».
Le pape commente en effet les lectures de la messe du jour et notamment le discours de l’apôtre Paul qui évoque la réalisation de la « promesse » dans les Actes des apôtres : « Et nous, nous vous annonçons cette Bonne Nouvelle: la promesse faite à nos pères, Dieu l’a pleinement accomplie pour nous, leurs enfants, en ressuscitant Jésus ».
« Le peuple s’est mis en marche », souligne le pape, en portant en lui la « promesse de Dieu », conséquence de son « élection » : il « faisait confiance à cette promesse, car il savait que Dieu est fidèle ».
Les chrétiens à leur tour sont mus par la promesse : « Nous sommes nous aussi en chemin. Mais vers où ? Vers le Ciel ! Mais qu’est-ce que le Ciel ? »
Le pape fait observer que les réponses sont imprécises : « Nous ne savons pas dire ce qu’est le Ciel. » Pour certains, a-t-il poursuivi, c’est « un lieu abstrait, lointain, où l’on se sent bien ». Tandis que d’autres se représentent le Ciel comme « un peu ennuyeux ».
Et le pape répond : « Non, le Ciel, ce n’est pas cela. Nous marchons vers une rencontre : la rencontre finale avec Jésus. Le Ciel, c’est la rencontre avec Jésus ».
Surtout, il recommande d’avoir toujours à l’esprit cette promesse et cette réalité de l’histoire : « Je marche pour rencontrer Jésus ».
Sainte-Marthe 27/04/2018 © Vatican Media
Sainte-Marthe: « Je marche pour rencontrer Jésus »
«Jésus est fidèle. Il prie pour moi, en ce moment»