Wim Wenders © Vatican Media

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Le pape "n'agit pas pour lui-même, mais pour le bien commun", par Wim Wenders

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Il évoque le film-documentaire réalisé avec le pape

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Le pape François a une « caractéristique » qui « est aujourd’hui rare et précieuse » : c’est « un homme qui n’agit pas pour lui-même, mais pour le bien commun ». Le cinéaste allemand Wim Wenders, auteur du documentaire Pope Francis – A man of his word  (Pape François – Un homme de parole), réalisé en coproduction avec Vatican Media, rend ainsi hommage au pape argentin, dans une interview accordée à Vatican News le 13 mars 2018.
Le film, qui sera dans les salles aux États-Unis le 18 mai 2018, raconte le cinéaste à la sortie de la bande annonce, a « permis au pape François de parler directement à chaque spectateur et à chaque auditeur de tous les sujets et préoccupations qui sont importants pour lui, presque face à face… Ce n’était pas un film sur lui, mais avec lui ».
« J’avais déjà la plus haute considération pour le pape François avant même de le connaître, confie le réalisateur, rien que de l’avoir vu à la télévision, d’avoir lu ses discours ou ses encycliques. Mais le rencontrer face à face, le voir et l’écouter tous les jours dans la salle de montage, non seulement pendant nos conversations, mais aussi dans ses discours partout dans le monde, aux réfugiés, aux prisonniers, aux politiciens, aux scientifiques, aux enfants, aux riches, aux pauvres ou aux gens ordinaires, m’a fait réaliser combien il est courageux, intrépide. »
« J’ai toujours été très impressionné par la façon dont le pape François était ouvert à toutes les questions et comment il répondait toujours directement et spontanément, poursuit Wim Wenders. Et après chacune des quatre longues interviews, il prenait le temps de serrer la main de tout le monde, sans faire de différence entre le producteur, le réalisateur, l’électricien ou l’assistant. »
Chaque fois que le pape « quittait le plateau, raconte le réalisateur, la dernière chose qu’il disait était : ‘Priez pour moi !’. Et ce n’était pas seulement une façon de saluer : il le pensait vraiment ».
Quant au travail sur le film, Wim Wenders explique qu’il avait « reçu une lettre avec une invitation à venir au Vatican » et qu’on lui avait donné « carte blanche » pour la réalisation. Mgr Dario Edoardo Viganò, préfet du Secrétariat pour la communication, lui avait promis que « le Vatican n’interviendrait pas, et qu’il ouvrirait les archives ».
Le travail qui a pris « environ deux années » implique « une énorme responsabilité », affirme le réalisateur. Wim Wenders dit avoir eu « une tâche totalement différente » de tous les films qu’il avait tournés jusqu’alors.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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