Le pape a offert la messe qu’il a célébrée ce matin, 13 février 2018, en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, pour les chrétiens persécutés au Moyen-Orient, crucifiés comme Jésus. La célébration marquait la « communion ecclésiastique » avec l’Église grecque-catholique melkite et le nouveau patriarche melkite Joseph Absi, élu en juin 2017.
Le pape n’a pas prononcé d’homélie, indique un communiqué du Saint-Siège, mais a souligné, au côté du patriarche d’Antioche, que cette cérémonie était « l’étreinte entre le père d’une Eglise et Pierre ».
« Cette messe avec notre frère, le patriarche Joseph, marquera la communion ecclésiastique, a-t-il expliqué : il est père d’une Eglise, d’une Eglise très ancienne et il vient embrasser Pierre, lui dire “je suis en communion avec Pierre”. »
L’Église grecque-catholique melkite, a poursuivi le pape, est « une Eglise riche, avec sa théologie au sein de la théologie catholique, avec sa liturgie magnifique et avec un peuple, dont une grande partie est en ce moment crucifiée, comme Jésus ».
Le pape a voulu offrir cette messe « pour ce peuple qui souffre, pour les chrétiens persécutés au Moyen-Orient, qui donnent leur vie, leurs biens, leurs propriétés, parce qu’ils sont chassés ».
Au terme de la célébration, le patriarche Joseph Absi a remercié le pape pour sa « charité fraternelle », ses « gestes de fraternité, de solidarité » qu’il a montrés à cette Eglise d’Orient. « Nous vous promettons de vous garder toujours dans nos cœurs », a-t-il affirmé en évoquant « cette communion qui relie tous les disciples du Christ ».
L’Eglise melkite a son siège à Damas (Syrie). C’est une Église de rite byzantin unie à Rome depuis le XVIIIe siècle. Elle compte 1,3 million de baptisés, en Syrie, au Liban, en Terre Sainte et dans les pays de la diaspora dont les États-Unis.
Sainte-Marthe 13/02/2018 © Vatican Media
Sainte-Marthe : le pape offre la messe pour les chrétiens persécutés au Moyen-Orient
Communion ecclésiastique avec l’Eglise grecque-catholique melkite