Femmes, Eglise, monde, janvier 2018

Femmes, Eglise, monde, janvier 2018

Mensuel de L’Osservatore Romano: les femmes et la science

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Une marque du point de vue scientifique, mais aussi du point de vue humain

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Les femmes et la science, c’est le thème du numéro de janvier 2018 du mensuel « Femmes, Eglise, monde » («donne chiesa mondo») de L’Osservatore Romano. Pour mettre en lumière ces femmes qui se sont dédiées à la science alors que « le savoir scientifique a été durant des siècles l’apanage quasi-exclusif des hommes ».
Malgré leur exclusion de fait, « celles qui ont laissé leur marque, l’on vraiment laissée, non seulement du point de vue scientifique, mais aussi du point de vue humain, chose que tous les scientifiques hommes n’ont pas su faire », souligne l’éditorial du numéro d’une quarantaine de pages.
C’est seulement à partir de la seconde moitié du 19e siècle que les femmes commencèrent à pouvoir accéder à l’enseignement supérieur, peut-on lire dans le texte : avant cette période, elles se sont davantage distinguées dans les disciplines humanistes que scientifiques.
Ainsi, l’histoire rapporte le nom de « quelques dizaines de femmes de science dans l’antiquité, seulement une dizaine au Moyen-Age, surtout moniales, presqu’aucune entre 1400 et 1500, 16 au 17e siècle, 24 au 18e siècle, 108 au 19e siècle ». Au 20e siècle en revanche, la contribution des femmes au progrès de la science a été « notable ».
Le mensuel propose notamment un entretien avec l’Allemande Cathrin Brisken, spécialiste reconnue en oncologie moléculaire, des portraits de la physicienne suédoise Lise Meitner (1878-1968), ainsi que de la chimiste et physicienne française Marie Curie (1867-1934), de son « génie extraordinaire » et de la « sympathie humaine qu’elle suscite ».
On y découvre aussi les œuvres du médecin britannique Cicely Saunders (1918-2005), pionnière des soins palliatifs et de la pharmacologue canadienne Frances Oldham (1914-2015) qui s’est battue en faveur des femmes enceintes, contre la mise sur le marché américain du tranquillisant thalidomide. La « sainte du mois » est la Française Geneviève de Paris, fer de lance de la résistance – par la prière – contre l’invasion des Huns au Ve siècle.

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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