« Les traces de la présence de Dieu dans l’histoire sont innombrables », affirme le pape François qui invite à les découvrir, les discerner, et à en transmettre la mémoire.
Par son Secrétaire d’Etat, le cardinal Pietro Parolin, le pape François a adressé un message aux participants du « Meeting » de Rimini (Italie) pour «l’amitié entre les peuples».
Ce rendez-vous politique et culturel annuel est organisé dans cette ville sur l’Adriatique sous l’égide du mouvement catholique Communion et Libération. Il s’est ouvert le 20 août et il s’achèvera le 26 août (#meeting17).
Le thème de cette année est tiré du Faust de Goethe et insiste sur la mémoire et la transmission : «Ce que tu as hérité de tes pères, acquiers-le, afin de le posséder».
Pour le pape François, il s’agit d’une « invitation à reprendre possession de nos origines » :« L’une des limites des sociétés actuelles est d’avoir peu de mémoire » et elles ont tendance à « liquider comme un fardeau inutile et lourd de ce qui nous a précédés ».
Une nouvelle fois, le pape diagnostique ce qu’il appelle une forme « d’Alzheimer spirituel », c’est-à-dire le fait d’oublier l’histoire de la relation à Dieu. Or, affirme le pape, « si nous oublions cette histoire, nous ne sommes plus sûrs de rien ».
Cet oubli conduit à rechercher de « faux infinis » et leurs fausses promesses qui « attristent et déçoivent ».
Mais après le diagnostic vient le remède, avoir confiance dans la « présence » de Dieu dans l’histoire de l’humanité : on peut revenir au « premier Amour » car « les traces de la présence de Dieu dans l’histoire sont innombrables ».
Or, cette présence réelle invite ensuite à ne pas « regarder la réalité depuis le balcon », mais à s’y engager pour y annoncer la joie de l’Évangile.
Une invitation en somme à retrouver « le vrai, le beau et le bien que nos pères nous ont laissés », pour le transmettre.
Le pape invite par conséquent les organisateurs à discerner la « soif » de Dieu de l’humanité d’aujourd’hui et à se faire des « témoins de l’espérance ».
