Jubilé des adolescents, confessions place Saint-Pierre, 23 avril 2016 - JUBILÉ DE LA MISÉRICORDE

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Le pardon des péchés est "la mission principale de l'Eglise dans le monde"

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Entretien avec Mgr Krzysztof Nykiel dans L’Osservatore Romano

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« La rémission des péchés est la mission principale de l’Eglise dans le monde », affirme Mgr Krzysztof Nykiel, régent du tribunal de la Pénitencerie apostolique. Dans un entretien à L’Osservatore Romano en italien daté du 12 mars 2017, il souligne que les prêtres sont « ambassadeurs de la miséricorde de Dieu ».

A la veille du cours annuel sur le for interne de la pénitencerie (14-17 mars), il explique que l’événement a pour objectif d’« aider les prêtres à prendre conscience de la grandeur et de la sublimité du sacrement de la confession ».

En effet, affirme-t-il, « la rémission des péchés est la mission principale de l’Eglise dans le monde. Nous avons le devoir de répéter à tous avec saint Paul : ‘Laissez-vous réconcilier avec Dieu’ ».

Le régent polonais souligne que la confession est « importante parce que c’est le sacrement qui rétablit notre amitié avec Dieu chaque fois que le péché nous éloigne de lui ». La confession « est indispensable si nous voulons vraiment expérimenter la joie de nous sentir aimés par Dieu, pardonnés par lui, entourés et protégés par son étreinte, comme cela est raconté dans la parabole du père miséricordieux ».

Mgr Krzysztof Nykiel explique que « la mission de remettre les péchés constitue une véritable nouveauté évangélique ». Ce devoir « délicat et exigeant » est « le devoir le plus gratifiant et réconfortant du ministère sacerdotal », où les prêtres deviennent « ambassadeurs de la miséricorde de Dieu », « image visible de l’invisible miséricorde de Dieu ».

Pour mener à bien sa mission, le confesseur ne peut faire abstraction des conseils du pape dans sa lettre apostolique Misericordia et misera (2016), estime Mgr Nykiel : « Je vous demande d’être accueillants envers tous, témoins de la tendresse paternelle malgré la gravité du péché, prompts à aider la réflexion sur le mal commis, clairs dans l’exposé des principes moraux, disponibles pour accompagner les fidèles dans leur chemin pénitentiel, au plus près de leur démarche avec patience, clairvoyants dans le discernement de chaque cas particulier, généreux en donnant le pardon de Dieu. Comme Jésus a choisi de rester en silence face à la femme adultère pour la sauver de la condamnation à mort, que le prêtre, dans le confessionnal, ait un cœur magnanime, conscient que tout pénitent le renvoie à sa propre condition personnelle : pécheur, mais ministre de la miséricorde » (n. 10).

Il s’agit de « ne pas se sentir maîtres du sacrement du pardon, mais plutôt ses serviteurs ». Le régent de la Pénitencerie insiste sur la nécessité d’éduquer « continuellement » les confesseurs « à la beauté de la pénitence » et de « les former » à administrer le sacrement avec « un dévouement aimant ».

Les travaux du cours sur le for interne seront introduits par le cardinal Mauro Piacenza, pénitencier majeur, sur « héritage et perspective du jubilé de la miséricorde dans la mission pastorale de l’Eglise ». Les participants rencontreront le pape François le 17 mars et concluront l’événement avec la célébration pénitentielle de carême à Saint-Pierre dans la soirée.

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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