Messe à Sainte-Marthe © L'Osservatore Romano

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Sainte-Marthe: le chrétien heureux dans les difficultés

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« Tout donner et tout recevoir » de Dieu

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Le visage joyeux, la joie malgré les difficultés… sont les signes que le chrétien est sur le bon chemin : le chemin qui implique de « tout donner et tout recevoir » de Dieu, a expliqué le pape François lors de la messe du 28 février 2017 à la Maison Sainte-Marthe, au Vatican.

Dans son homélie rapportée par Radio Vatican en italien, le pape a commenté l’Evangile du jour (Mt 11,25) où Jésus déclare : « Amen, je vous le dis : nul n’aura quitté, à cause de moi et de l’Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple … avec des persécutions ».

« Personne n’aura tout quitté sans tout recevoir », a-t-il assuré en soulignant la « mesure débordante avec laquelle Dieu donne » : « ‘Voici que nous avons tout quitté pour te suivre’. ‘Vous recevrez tout’… Tout. Le Seigneur ne sait pas donner moins que tout. Quand Il donne quelque chose Il se donne lui-même, qui est tout ».

Une plénitude anéantie

Mais Jésus promet aussi des « persécutions », a poursuivi le pape car « la plénitude de Dieu est une plénitude anéantie sur la Croix » : « C’est le don de Dieu : la plénitude anéantie. Et c’est le style du chrétien : chercher la plénitude, recevoir la plénitude anéantie et suivre ce chemin ».

« Et quel est le signe (…) que l’on avance dans (cette attitude de) tout donner et tout recevoir ? : Le regard content, le visage joyeux, la joie… le signe que nous sommes sur ce chemin du tout et rien, de la plénitude anéantie, est la joie ».

L’homme riche de l’Evangile, au contraire, « devint sombre et s’en alla tout triste », a rappelé le pape. « Il n’a pas été capable de recevoir, d’accueillir cette plénitude anéantie ». Les saints, qui l’ont accueillie, « aux milieu de l’épreuve, des difficultés, avaient le visage joyeux, le regard content et la joie du cœur ».

Heureux, Seigneur, Heureux

Le pape a donné en exemple le jésuite chilien saint Albert Hurtado (1901-1952) : « Il travaillait toujours, difficulté après difficulté, … il travaillait pour les pauvres… il a été persécuté, tant de souffrances. Mais lorsqu’il était là, anéanti sur la croix, il disait : ‘Heureux, Seigneur, heureux’ ».

« Qu’il nous enseigne, a conclu le pape François, à prendre ce chemin (…) un peu difficile du tout et du rien, de la plénitude anéantie de Jésus-Christ et à dire toujours, surtout dans les difficultés : ‘Heureux, Seigneur, heureux’ ».

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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