Canonisation de Mère Teresa, capture CTV

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Mère Teresa, icône de l'unité, par sr Mary Prema

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Le regard de la supérieure générale des Missionnaires de la Charité

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Mère Teresa a été « une icône de l’unité», affirme Sœur Mary Prema, supérieure générale des Missionnaires de la Charité.
La religieuse allemande qui dirige depuis 2009 la congrégation fondée par sainte Teresa de Calcutta  (1910-1997) est intervenue lors du briefing organisé à la Salle de presse du Saint-Siège le vendredi 2 septembre, deux jours avant la canonisation de Mère Teresa le 4 septembre par le pape François. Zenit (Deborah Castellano Lubov) a recueilli ses propos.
Elle a été « une icône de l’unité, de tolérance, d’acceptation, et de l’amour pour chaque personne », a expliqué Sœur Prema à Zenit. Les fidèles d’autres religions ont été attirés par l’exemple de Mère Teresa. « L’Inde a un grand amour et un grand respect pour la Mère» : « Tout le monde a vu la sainteté, même dans leurs propres concepts religieux », c’est pourquoi « tout le monde était » « à ses funérailles », a conclu sœur Mary Prema.
«L’amour de la Mère pour Jésus a été mis en action », estime Sœur Mary Prema : « Elle aimait l’individu souffrant et elle voulait faire une différence dans la vie de chaque personne. » Il serait plus exact de dire cela que d’affirmer qu’« elle aimait les gens de Calcutta », ajoute la Sœur.
« Tout le monde est infiniment aimé par Dieu, et tout le monde est censé aimer et être aimé » : c’est ainsi que la supérieure a formulé la vision du monde de Mère Teresa.
« Elle nous a guidés dans la façon de vivre d’une manière pratique les exigences élevées de l’abandon total et de la confiance, toujours avec un sourire », explique Sœur Prema.
«Je crois que le sourire de la Mère était son cadeau à Jésus et au monde », ajoute-t-elle en notant comment, au milieu de la tristesse du monde d’aujourd’hui, les gens ont besoin de la joie et de l’espérance.
En parlant de la vie quotidienne de Mère Teresa dans la communauté, la supérieure dit que « même dans sa vieillesse », « elle a essayé d’être la première dans la chapelle pour montrer à Jésus combien elle l’aimait ».
Mère Teresa partageait le dortoir avec les autres sœurs, avait toujours eu des repas ensemble avec elles, et ne tolérerait pas d’être traitée différemment que les autres.
«Elle n’a jamais accepté quelque chose que les autres sœurs n’avaient pas », affirme Sœur Prema : «Elle nous a aimés. Elle était notre mère et notre enseignant », «elle a vécu la vie religieuse avec tant de joie et d’enthousiasme que nous voulions tous être près d’elle ».
La supérieure se souvient de l’obéissance de Mère Teresa : «Si un médecin lui a prescrit le médicament, elle le prenait comme un enfant obéissant. »

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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