Armenian_Genocide_Museum-Institute

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Arménie: mémoire des victimes du génocide, avec le card. Sandri

Et préparation du voyage du pape

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Une veillée de prière en mémoire des victimes du Génocide arménien, le « Grand mal » ou « Metz Yeghern », a eu lieu à Rome dans l’après-midi du samedi 23 avril à l’église Saint-Nicolas-de-Tolentino du Collège pontifical arménien.
Le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, a adressé une salutation au nom du pape François qui se rendra en visite apostolique en Arménie du 24 au 26 juin, et il a prononcé une prière.
« Loué soit la Lumière qui a continué à briller et à maintenir les cœurs de nos frères et sœurs, les martyrs d’il y a un siècle ainsi que de ceux qui, aujourd’hui encore, au Moyen-Orient, continuent à endurer la souffrance et la persécution », a dit le cardinal Sandri.
Cette Lumière est une « flamme de la fidélité de Dieu à l’histoire de son peuple », a expliqué le préfet qui voit « un plan providentiel de Dieu » dans le fait que la mémoire du Génocide arménien « coïncide cette année avec la fête juive de Pessah ».
Une fête qui « raconte l’obscurité de la souffrance et de l’esclavage » ainsi que la certitude que « maintenant, nous ne sommes plus esclaves » : « La certitude de ce « plus jamais » ne se fonde pas sur des projets humains, sur les accords, sur les négociations, mais tout d’abord et seulement sur la fidélité de Dieu », a souligné le cardinal.
« Le mal en lui-même ne doit pas être rappelé ou célébré », a-t-il fait observer, mais au contraire « la Vie qui, malgré les difficultés et les souffrances, a continué à être donnée par Dieu ».
« Nous le regardons, nous le célébrons, nous le louons, nous le supplions, comme l’a fait durant les années de sa vie, le saint Docteur de l’Église Grégoire de Narek », a dit le cardinal.
En citant les paroles de la prière du Saint, le cardinal a reconnu «  la voix de ceux qui sont passés par la Grande Tribulation et sont maintenant dans le sein du Père ».
« Ensemble, a-t-il dit, nous demandons que saint Grégoire, à côté de la Sainte Vierge, intercède et accompagne désormais le voyage apostolique du Saint-Père en Arménie qui se produira dans deux mois. »
Le pape François a proclamé saint Grégoire (env. 950-1005) docteur de l’Eglise, le dimanche de la miséricorde, dimanche 12 avril 2015, en la basilique Saint-Pierre, en présence des représentants des Arméniens de différentes confessions chrétiennes.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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