Le pape François joint le geste à la parole: l’Airbus A320 de l’Alitalia qui le ramène à Rome a décollé de Lesbos vers 14h30 (15h30 heure locale), emportant à bord trois familles de réfugiés, soit 12 réfugiés, dont 6 enfants.
Ce sont des familles musulmanes qui viennent de Damas (Syrie) et de Deir Azzor, une ville occupée par Daech: ils ont tout perdu, leurs maisons ont été bombardées.
Le pape a aussi précisé que ces familles ont été choisies sur un critère administratif et non selon un critère religieux. Le choix n’a pas était fait “entre chrétiens et musulmans”: les familles choisies avaient leurs papiers en ordre et elles pouvaient être immédiatement accueillies.
Le pape a ajouté qu’il n’y avait pas de “privilège” que tous les 12 étaient des “enfants de Dieu”: ils sont accueillis au Vatican et ce sera le Vatican, avec la collaboration de la Communauté de Sant’Egidio, qui leur cherchera un travail. Ils sont accueillis au Vatican. Ils viennent s’ajouter aux familles syriennes qui sont déjà accueillies par les deux paroisses de la Cité du Vatican, Saint-Pierre et Sainte-Anne.
Ces familles de réfugiés vivaient déjà dans les camps de Lesbos avant que soit conclu, le 20 mars, l’accord entre l’Union européenne et la Turquie, a précisé le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, le P. Federico Lombardi.
Cette initiative du pape a été réalisée grâce à des négociations entre la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège et les autorités compétentes grecques et italiennes, précise la même source.