Il y a douze ans, Antonella Luberti, architecte d’intérieur et scénographe, et son compagnon Vittorio Gennaro, chirurgien esthétique, apprennent qu’il a un problème de santé : « On craignait une tumeur. » Ils vont découvrir la prière à Jésus miséricordieux. Un récit publié en Italie par Famiglia Cristiana, alors que l’Eglise se prépare à vivre le Dimanche de la Miséricorde de l’Année de la Miséricorde, dimanche prochain, 3 avril. En 2005, quand Jean-Paul II s’est éteint – le 2 avril au soir – le Dimanche de la Miséricorde, qu’il avait institué en l’An 2000, était aussi un 3 avril.
La prière de sainte Faustine
Rolando, coiffeur à Milan, avait donné à Antonella une image de Jésus miséricordieux avec la prière de sainte Faustine Kowalska (25 août 1905-5 octobre 1938) : « Je l’avais gardée dans mon portefeuille, j’ai commencé à la dire avec foi et à faire la neuvaine. » Les jours ont passé et il est apparu que Vittorio n’avait pas de cancer, mais une maladie curable par une thérapie antibiotique qui a duré des mois : « La découverte de cette prière a changé notre vie. »
« Je viens du monde du spectacle. Quand j’étais jeune, j’ai travaillé comme modèle », témoigne Antonella qui a connu Vittorio en tant que cliente potentielle : « Elle était venue me voir pour se faire refaire les lèvres ; je l’ai renvoyée, elle n’en avait pas besoin. » Elle a été frappée qu’il ne cherche pas à s’enrichir à tout prix. En octobre, ils fêteront leurs dix ans de mariage.
En 2006, en effet, ils décident de se marier : « J’avais derrière moi un mariage civil raté, et Vittorio avait cohabité plusieurs fois de nombreuses années plus tôt. Nous avons célébré notre mariage le 7 octobre, fête de Notre Dame de Pompéi, dans l’église Santo Spirito in Sassia, à Rome, sanctuaire de la Miséricorde divine », raconte Antonella.
Elle devient apôtre de la Miséricorde : pendant leur voyage de noces en Australie, elle distribue des images partout.
Un groupe de prière
Antonella a aussi voulu témoigner grâce à un DVD sur la Miséricorde divine, relatant son pèlerinage en Pologne : « À Cracovie, j’ai rencontré à nouveau sœur Christophore qui était au Santo Spirito in Sassia pendant la période difficile de ma vie dont j’ai parlé : en nous retrouvant, nous avons été très émues. » Le film s’intitule : Les apôtres de ‘ma’ miséricorde et il évoque un pèlerinage sur les lieux où a vécu sainte Faustine Kowalska, la prière du chapelet de la Miséricorde, à 15h, une rencontre avec le cardinal Stanislas Dziwisz, archevêque de Cracovie, ancien secrétaire de saint Jean-Paul II : « En tout, 50 minutes pensées pour apporter la Miséricorde divine à ceux qui ne peuvent pas réaliser ce pèlerinage », explique Antonella. Il est diffusé par Multimedia San Paolo.
À Rome, un groupe de prière d’une cinquantaine de personnes se réunit une fois par mois, à l’Angelicum : « Nous sommes tous des professionnels, issus du milieu du spectacle et de la télévision, qui reconnaissent simplement avoir besoin de Dieu. Des personnes normales, qui travaillent et ont une famille, je tiens à le préciser. Nous participons à la messe, suivie de l’adoration eucharistique et de la prière pour les malades, pour ceux qui nous l’ont demandée. Ma spiritualité est centrée sur l’abandon entre les mains de Dieu. »
