Le pape François invite les jeunes à la “cohérence” en évoquant la fête de saint Patrick (Ve s.).
Le pape a en effet évoque le saint patron de l’Irlande à la fin de l’audience générale du mercredi, le 16 mars, place Saint-Pierre. Un saint enlevé par des pirates à l’âge de 16 ans.
En saluant les jeunes, les malades et les nouveaux époux, le pape a rappelé que le 17 mars est la fête du saint patron de l’Irlande en exhortant les jeunes: “Que sa vigueur spirituelle vous stimule, chers jeunes, à être cohérents avec votre foi.”
“Que sa confiance dans le Christ Sauveur vous soutienne, chers malades, dans les moments de plus grande difficulté”, a-t-il ajouté avant de conclure: “Et que son dévouement missionnaire vous rappelle, chers jeunes mariés, l’importance des l’éducation chrétienne des enfants.”
Né en Grande Bretagne, Patrick fut capturé par des pirates irlandais, rappelle le martyrologe romain. Ayant retrouvé sa liberté, il voulut entrer dans le clergé et – après un séjour en France – il retourna en Irlande, en 432, décidé à consacrer sa vie à l’évangélisation de l’île.
Ordonné évêque, il s’employa avec adresse et succès à faire connaître le Christ, en s’adaptant aux conditions sociales et politiques du pays et il organisa solidement l’Église, jusqu’à sa mort à Dunum (Down), en 461.
Au Rock de Cashel, il montra une feuille de trèfle, y voyant une figure de la Sainte Trinité, et c’est ainsi que le trèfle devint le symbole de l’Irlande.
Saint Jean-Paul II a évoqué l’œuvre d’évangélisation de saint Patrick, lors de son voyage en Irlande, le 29 septembre 1979, pour « encourager le peuple irlandais dans son attachement au Message du Christ » : « Saint Patrick fut le premier Primat d’Irlande. Mais il fut surtout celui qui sut mettre dans l’âme irlandaise une tradition religieuse si profonde que chaque chrétien en Irlande peut à juste titre se dire l’héritier de saint Patrick. C’était un Irlandais authentique, c’était un chrétien authentique: le peuple irlandais a su garder intact cet héritage à travers des siècles de défis, de souffrances et de bouleversements sociaux et politiques, devenant ainsi un exemple pour tous ceux qui croient que le Message du Christ développe et renforce les aspirations les plus profondes des peuples à la dignité, à l’union fraternelle et à la vérité. »
