Jacqueline Aubry, courtoisie de L'Ile-Bouchard

Jacqueline Aubry, courtoisie de L'Ile-Bouchard

France: Jacqueline Aubry, voyante de L’Ile-Bouchard s’est éteinte

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Prier pour les familles, pour la France et pour les vocations

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Mademoiselle Jacqueline Aubry (1935-2016), l’aînée des quatre voyantes de L’Ile-Bouchard, a été rappelée à Dieu le 15 mars 2016, à l’âge de 80 ans à la maison de retraite de Saint-Louans, sur la commune de Chinon (37), entourée de la prière des sœurs Augustines et de quelques proches, annonce un communiqué du sanctuaire de L’Ile-Bouchard où la Vierge Marie est apparue le 8 décembre 1947 : une vocation à prier pour le « bonheur » des familles, pour la France et pour les vocations.
A l’âge de 12 ans, elle allait à l’école comme tous les enfants de son âge. Ses parents n’étaient pas pratiquants, mais sa maman l’avait inscrite à l’école des Soeurs. En ce 8 décembre 1947, fête de la Sainte Vierge, Jacqueline, sa petite soeur et une petite voisine entrent dans l’église pour aller dire une petite prière. C’est alors, qu’au 4ème « Je vous salue Marie », Jacqueline aperçoit une dame d’une beauté extraordinaire…
Une vidéo lui rend hommage: elle y évoque le « regard bleu » de Marie…, « un bleu que l’on ne connaît pas sur la terre ».
Dans une autre vidéo, elle raconte les apparitions, la « poussière de lumière », et comment la Vierge Marie embrasse leurs mains ou leur enseigne à faire leur signe de croix, très lentement, car c’est « une grande et belle prière »… et demande la prière des petits enfants pour la France.
Elle avait 12 ans, et elle a été guérie de sa myopie et d’une conjonctivite purulente: « Vous ne porterez plus de lunettes », lui avait dit la Sainte Vierge.
Elle fait observer que « voir Marie » cela ne « perturbe pas du tout » la vie quotidienne: « voir Marie c’est une grâce qui est donnée intérieurement ».
« Le bonheur du Ciel c’est quelque chose d’extraordinaire », dit-elle ne racontant la dernière apparition et la « joie du Ciel » dont elle a fait l’expérience pendant la prière du magnificat.
Entrée dans le grand âge et atteinte de la maladie « à corps de Léwy », apparentée à la maladie d’Alzheimer, Jacqueline Aubry résidait à Saint-Louans depuis 2015.
Du 8 au 14 décembre 1947, Jacqueline Aubry, sa petite sœur Jeannette, Laura Croizon et Nicole Robin déclarent voir la Sainte Vierge et l’ange Gabriel dans l’église paroissiale Saint-Gilles de L’Ile-Bouchard.
Cet évènement sera à l’origine du pèlerinage. Jacqueline est la troisième des fillettes à partir vers le Père, après sa petite sœur en 2011 et Laura Croizon en 1999.
En 2001, Monseigneur André Vingt-Trois, alors archevêque de Tours, a autorisé officiellement les pèlerinages et le culte public à Notre-Dame de la Prière.
Les obsèques de Jacqueline Aubry seront célébrées en l’église Saint-Gilles de L’Ile-Bouchard.
L’inhumation au cimetière Saint-Gilles se fera dans l’intimité. A l’issue, un verre de l’amitié sera proposé à l’Accueil Notre-Dame sur le parvis de l’église Saint-Gilles.
Il est possible de se recueillir auprès du corps de Jacqueline Aubry à l’Accueil Notre-Dame, sur le parvis de l’église Saint-Gilles, de 9h à 11h et de 14h à 18h15 à partir de jeudi 17 mars et jusqu’à sa sépulture.
Messes à 11h15 et 18h30 dans l’église.
Le sanctuaire publie cette biographie:
Jacqueline Aubry est née le 28 septembre 1935 à L’Ile-Bouchard (Indre-et-Loire). Ses parents, Marcel Aubry et Madeleine Robin, mariés en 1928, tiennent une pâtisserie au 16 de la rue Gambetta. Jacqueline a un frère aîné, Jacques (1933-1997) et une sœur plus jeune, Jeannette (1940-2011). La mère travaillant, une voisine, Mlle Grandin, emmène en promenade les petits Aubry. C’est elle qui apprendra à Jacqueline à réciter le Je vous salue Marie.
M. et Mme Aubry ne pratiquent pas, mais ils envoient leurs filles à l’école primaire tenue par les Sœurs de Jeanne Delanoue, rue de Beauvais, et au catéchisme à la paroisse. Jacqueline obtient son certificat d’étude en 1949, puis apprend la couture.
En 1951, Monsieur Aubry meurt d’un cancer et Madame Aubry, après avoir mis la pâtisserie en location, s’installe à Tours avec ses enfants. Jacqueline travaille quelques temps dans une boutique d’objets d’art puis, grâce à une religieuse qui aide sa famille, elle prépare le brevet élémentaire et devient institutrice. Elle enseignera à l’Institut Saint-Saturnin, rue des Tanneurs, puis à l’école Sainte-Agnès sur la paroisse Notre-Dame-la-Riche. Ses dons pédagogiques lui vaudront une appréciation élogieuse de l’inspecteur. Très aimée des enfants, elle éveille chez plusieurs d’entre eux une vocation sacerdotale ou religieuse. À la suite de problèmes de santé, elle prend sa retraite en 1992 et revient habiter L’Ile-Bouchard.
Au-delà de ces faits extérieurs, la vie de Jacqueline Aubry a été profondément marquée par les événements survenus à L’Ile-Bouchard en 1947, alors qu’elle avait 12 ans.
Rappelons que le 8 décembre 1947 à 13 heures, encouragées par les religieuses de l’école, Jacqueline, sa sœur Jeannette et sa cousine Nicole entrèrent prier dans l’église Saint-Gilles. C’est là qu’elles virent toutes les trois « une belle Dame » dans l’angle de la chapelle de la Sainte-Vierge. Ce fut le début d’une semaine d’apparitions quotidiennes durant lesquelles celle qui se présenta comme leur « Maman du ciel » invita les enfants à « prier pour la France qui en a grand besoin ». Depuis, les pèlerinages à Notre-Dame de la Prière n’ont cessé de se développer.
Jacqueline, elle, est restée discrète au point qu’il est arrivé fréquemment à des pèlerins de la rencontrer dans l’église Saint-Gilles, en train de faire les bouquets ou le ménage. Elle ne se faisait pas reconnaître, même si on lui demandait où était Jacqueline Aubry ! Par sa participation à la messe quotidienne et au chapelet, par son intercession pour les intentions qu’on lui confiait, elle a vécu fidèlement l’invitation de la Vierge Marie à prier.
En 1998 elle est entrée dans la Communauté de l’Emmanuel, où, à son habitude, elle est restée discrète.
Obéissante à l’Eglise, elle acceptait de donner le témoignage des apparitions de 1947, qu’elle avait le don de raconter comme si elle venait juste de vivre ces événements. Ne ramenant rien à elle-même, elle éveillait chez ses auditeurs le goût de la prière et l’amour de la Vierge Marie.

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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