En tout, 350 « activités financières suspectes » ont été signalées l’année dernière à l’Autorité d’information financière du Vatican.
A l’occasion de l’inauguration de l’année judiciaire de la Cité du Vatican, samedi 6 février, le « promoteur de justice », Gian Piero Milano, a indiqué les chiffres de l’Autorité d’information financière pour 2015 (AIF, instituée par Benoît XVI). Un rapport de plus de 45 pages.
Pour Gian Piero Milano, le recensement des cas suspects est dû à « la sensibilité croissante du système de prévention qui atteint un haut niveau d’efficacité ».
Le tribunal a procédé, au vu d’une documentation sérieuse pour « recyclage », à la saisie à titre préventif de « plus de 11 millions d’euros ».
Grâce aux lois promulguées en 2013, le Saint-Siège, a-t-il insisté en rendant hommage aux réformes du pape François, a pris de nombreuses mesures pour garantir « la transparence, l’honnêteté, et la responsabilité » qui sont les « grands principes de l’éthique sociale ».
Ces mesures ont également amélioré « les rapports avec d’autres institutions », permettant au Vatican de participer à la « coopération » et à « l’assistance » judiciaires.
Le « promoteur de justice » a également signalé l’importance de la participation de la Gendarmerie vaticane à « Interpol », avec les conséquences au niveau de la formation, de l’échange d’expériences et de compétences.
