Le calendrier du jubilé extraordinaire de la miséricorde propose deux rendez-vous, pour ceux qui vivent de la spiritualité de la miséricorde (début avril) et pour des bénévoles de la miséricorde (en septembre), fait observer Mgr Fisichella.
Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation et organisateur du Jubilé, a en effet participé, au Vatican, ce lundi 18 janvier, à la présentation du Congrès européen de la miséricorde qui aura lieu du 31 mars au 3 avril, à Rome.
Il a rappelé que « le pape François a inséré dans le calendrier général des événements jubilaires » ce rendez-vous « de tous ceux qui participent à la spiritualité de la miséricorde » et il a été fixé au premier dimanche après Pâques, le 3 avril, dimanche de la Miséricorde, institué par saint Jean-Paul II, en l’anniversaire de sa « naissance au Ciel » en 2005.
Rapprochant les deux jubilés, Mgr Fisichella souligne que « la miséricorde n’est pas seulement une dimension qui touche la spiritualité mais la vie des gens ».
Le Congrès de la miséricorde en Europe sera célébré lors de ce rendez-vous. Mais Mgr Fisichella souligne : « N’oublions pas que le Jubilé se réalise dans tous les diocèses du monde, dans toutes les cathédrales et les sanctuaires du monde. »
La célébration romaine propose des « moments très simples » et la conclusion du congrès « se développe à l’intérieur de l’événement jubilaire ».
Il rappelle le programme : vendredi 1er avril, le congrès propose une « nuit de la réconciliation, dans les églises jubilaires : San Salvatore in Lauro, Santa Maria in Vallicella (Chiesa Nuova, de saint Philippe Néri) et San Giovanni dei Fiorentini.
Pour le 2 avril, Mgr Fisichella souligne un « autre point fondamental » : un « bref pèlerinage vers la Porte sainte ». Il fait observer que tous ne pourront pas aller à la Porte de Saint-Pierre, « mathématiquement » : « quelques milliers de personnes seulement peuvent passer chaque jour ». Les pèlerins pourront donc passer la Porte sainte dans les « quatre basiliques papales ». Le passage à Saint-Pierre sera proposé en priorité à qui vient de loin, de l’étranger.
Samedi 2 avril également, le pape sera présent place Saint-Pierre à partir de 18h pour la veillée de prière qui prévoit aussi des témoignages significatifs et concrets de la miséricorde dans la vie.
Dimanche 3 avril, la messe, également place Saint-Pierre, sera présidée par le pape François.
Ces journées, insiste Mgr Fisichella, sont « ouvertes à tous » : ordres religieux, associations, mouvements, groupes de laïcs… « Le peuple de Dieu est appelé à vivre ce moment en faisant l’expérience de la miséricorde. »
Il remercie le Congrès de la miséricorde pour le travail accompli et il souhaite « que le choix de Rome suscite en Europe une œuvre de nouvelle évangélisation dont nous ressentons profondément le besoin ».
Au cours de l’échange avec la presse, Mgr Fisichella a cité la « bulle d’indiction du Jubilé Misericordiae vultus, qui invite à « redécouvrir les œuvres de miséricorde matérielles et spirituelles » qui incluent, par exemple, « l’alphabétisation », « enseigner les ignorants », « prier pour les autres », « exhorter les pécheurs ». Il s’agit du « patrimoine de notre vie chrétienne que peut-être nous avons oublié ».
La miséricorde, insiste-t-il, suppose « des gestes concrets, d’être proche des personnes, d’apporter la consolation de Dieu qui pardonne, de susciter des possibilités de réflexion, aussi bien en famille qu’à l’école, dans les lieux de divertissement ».
Mgr Rino Fisichella durant le Jubilé de la miséricorde (c) ZENIT - HSM
Jubilés de la spiritualité de la miséricorde et des bénévoles de la miséricorde
Le Congrès européen de la miséricorde, par Mgr Fisichella