Les dons et l’appel de Dieu sont irrévocables (Romains 11, 29) : c’est le titre d’un nouveau document de la Commission pontificale pour les rapports religieux avec le judaïsme élaboré pour marquer le 50e anniversaire de la Déclaration conciliaire Nostra ӕtate et publié ce 10 décembre.
Le document a été présenté par le cardinal Kurt Koch, président de la Commission pontificale pour les rapports religieux avec le judaïsme ; par le P. Norbert Hofmann, S.D.B., secrétaire de ce même dicastère ; par le rabbin David Rosen, directeur international des Affaires interreligieuses de l’American Jewish Committee (AJC), de Jérusalem (Israël) et par le prof. Edward Kessler, directeur fondateur de l’Institut Woolf, de Cambridge (Royaume-Uni) : les « liens » de ces trois interventions renvoient aux traductions complètes faites par Zenit.
Voici notre traduction complète, de l’italien, de la présentation du cardinal Koch.
Intervention du cardinal Kurt Koch
Une audience générale tout à fait spéciale a été organisée, selon le désir du pape François, le mercredi 28 octobre de cette année, parce que ce jour-là, il y a cinquante ans, le concile Vatican II promulguait la Déclaration Nostra ӕtate. De nombreux représentants d’autres religions ont également assisté à cette audience. Leur présence s’explique par le fait que le texte conciliaire a marqué un tournant dans l’attitude de l’Église catholique envers les autres religions et il doit par conséquent être considéré comme un plaidoyer en faveur du dialogue interreligieux.
La célébration du 50e anniversaire de Nostra ӕtate a eu lieu du 26 au 28 octobre dernier, avec un grand congrès international auprès de l’Université pontificale grégorienne. Plus de quatre cents personnes qui y participaient ont ensuite assisté à l’audience papale du 28 octobre, qui a donc représenté le sommet de cette commémoration. A cette occasion, le Saint-Père a souligné l’importance du dialogue interreligieux et de la collaboration entre les différentes religions devant les graves problèmes et les grand défis du temps présent : « Le monde nous regarde, nous, croyants, il nous exhorte à collaborer entre nous et avec les hommes et les femmes de bonne volonté qui ne professent aucune religion, il nous demande des réponses effectives sur de nombreux thèmes : la paix, la faim, la pauvreté qui touche des millions de personnes, la crise environnementale, la violence, en particulier celle commise au nom de la religion, la corruption, la déliquescence morale, les crises de la famille, de l’économie, de la finance, et surtout de l’espérance. »
Pour la Commission pour les rapports religieux avec le judaïsme, cet anniversaire est une bonne occasion pour présenter un nouveau document qui reprend les principes théologiques du quatrième point de Nostra ӕtate, les élargit et les approfondit, là où ils concernent les relations entre l’Église catholique et le judaïsme. S’il est vrai que, au cours de l’histoire de l’Église, les déclarations officielles sur le judaïsme ou la coexistence entre catholiques et juifs n’ont pas manqué, il est également vrai que Nostra ӕtate (n. 4) présente pour la première fois, la position théologique décidée d’un Concile sur le judaïsme. La déclaration rappelle expressément les racines juives du christianisme. Jésus et ses premiers disciples étaient juifs, marqués par la tradition juive de leur temps ; ce n’est que dans ce contexte qu’il est possible de les comprendre correctement.
Le document que je désire présenter aujourd’hui s’intitule Les dons et l’appel de Dieu sont irrévocables. Une réflexion théologique sur les rapports entre catholiques et juifs. Il s’agit d’un document explicitement théologique, qui entend reprendre et éclaircir les questions qui ont affleuré ces dernières décennies dans le dialogue entre catholiques et juifs. Avant ce texte, aucun autre document à caractère théologique au sens strict n’avait été publié par notre Commission pour les rapports religieux avec le judaïsme. Les trois documents précédents concernaient plutôt les thématiques concrètes, utiles au dialogue avec le judaïsme, d’un point de vue essentiellement pratique.
En renvoyant brièvement l’histoire de la Commission pour les rapports religieux avec le judaïsme, je désire rappeler qu’elle a été instituée par le bienheureux pape Paul VI, le 22 octobre 1974. L’année même de sa fondation, la Commission du Saint-Siège a publié, le 1er décembre 1974, son premier document officiel, intitulé : Orientations et suggestions pour l’application de la Déclaration conciliaire « Nostra ӕtate » (n. 4). L’objectif principal et nouveau de ce document était de se familiariser avec le judaïsme tel qu’il se définit lui-même. Le document entendait principalement s’occuper de la façon dont Nostra ӕtate (n. 4) peut être traduite dans la pratique de façon adéquate dans les différents contextes.
Onze ans après, le 24 juin 1985, la Commission du Saint-Siège a publié un deuxième document intitulé : Notes sur la manière correcte de présenter les juifs et le judaïsme dans la prédication et dans la catéchèse au sein de l’Église catholique romaine. Bien que le texte soit déjà marqué exégétiquement et théologiquement, il a une caractéristique essentiellement pratique : il est centré sur la façon dont le judaïsme est présenté dans la prédication et dans la catéchèse catholiques.
Un troisième document de la Commission pour les relations religieuses avec le judaïsme a été présenté au public le 16 mars 1998. Il traite de la Shoah et il s’intitule : Nous nous souvenons : une réflexion sur la Shoah. Ce document a été surtout voulu par nos partenaires juifs, étant donné l’importance que la tragédie de la Shoah revêt dans leur longue histoire de persécutions.
Par rapport à ces trois documents, le document présent a un caractère et une orientation bien différents. Le contexte qui a fourni la juste occasion pour sa rédaction a déjà été mentionné : le 50e anniversaire de la promulgation de Nostra ӕtate (n. 4). Mais quelle est la raison qui a motivé sa rédaction ? Qu’est-ce que ce document se propose ?
Le préambule souligne qu’il ne s’agit pas d’un document officiel du magistère de l’Église catholique mais d’un document d’étude de notre Commission, dont l’intention est d’approfondir la dimension théologique du dialogue judéo-catholique. Le document ne veut donc pas présenter des affirmations doctrinales définitives mais fournir un point de départ et une impulsion aux discussions théologiques ultérieures. Un important objectif du pape François et de notre Commission est en effet l’approfondissement du dialogue religieux et théologique entre juifs et catholiques. Nostra ӕtate (n. 4) avait déjà mentionné des questions théologiques qui demandaient une réflexion ultérieure. Et c’est précisément à cette réflexion que le document présent veut apporter sa contribution. Il invite les théologiens et, plus en gé
néral, tous ceux qui sont intéressés par le dialogue judéo-chrétien à transposer, à considérer et à discuter les différents points exposés dans le document.
Le document s’articule autour de sept sections :
1. Bref historique de l’impact de Nostra ӕtate (n. 4) dans les 50 dernières années
2. Statut théologique spécial du dialogue juif-catholique
3. La Révélation dans l’histoire comme « Parole de Dieu » dans le judaïsme et dans le christianisme
4. Rapport entre Ancien et Nouveau Testament et Ancienne et Nouvelle Alliance
5. Universalité du salut en Jésus Christ et Alliance non révoquée de Dieu avec Israël
6. Le mandat de l’Église d’évangéliser par rapport au judaïsme
7. Objectifs du dialogue avec le judaïsme
Dans la première section, on expose brièvement l’histoire du dialogue judéo-catholique ces cinquante dernières années, synthétisée au n. 10 par ces paroles : « Beaucoup de choses ont changé au cours de ces quarante ans : les anciennes contestations se sont muées en une collaboration féconde, les sources potentielles de heurts ont fait place à une gestion positive des conflits, et l’ancienne coexistence marquée par les tensions a cédé le pas à des échanges réguliers et féconds. Les liens d’amitié forgés entre-temps se sont révélés durables, de sorte qu’il a été possible d’affronter ensemble même les sujets les plus sensibles sans risquer de compromettre gravement le dialogue. »
Ces paroles correspondent à ce que le pape François a affirmé à l’audience générale du 28 octobre : « Dieu mérite une gratitude particulière pour la véritable transformation qu’a subie, au cours de ces 50 années, la relation entre les chrétiens et les juifs. L’indifférence et l’opposition se sont transformées en collaboration et bienveillance. D’ennemis et étrangers, nous sommes devenus amis et frères. » Comme témoignage de cet aspect, la première section mentionne les activités et les initiatives entreprises par les trois derniers papes dans le domaine du dialogue judéo-catholique, ainsi que celles de la Commission pour les rapports religieux avec le judaïsme sur lesquelles il n’est pas possible de s’arrêter de façon détaillée.
La deuxième section, d’un point de vue théologique répète en réalité, d’un point de vue théologique, un concept qui n’est pas nouveau, à savoir le fait que le christianisme découle du judaïsme, qu’il a des racines juives, et qu’il ne peut être compris adéquatement qu’en tenant présent un tel contexte. Jésus naît, vit et meurt en tant que juif. Ses premiers disciples aussi et les apôtres, en tant que colonnes de la foi chrétienne, se situent en continuité avec la tradition religieuse juive de leur temps. Cependant Jésus la transcende, puisque, selon la foi chrétienne, il ne peut être considéré seulement comme juif, mais aussi et surtout comme Messie et Fils de Dieu. Le document affirme donc : « La différence fondamentale entre judaïsme et christianisme : dans ce que représente la figure de Jésus. Les juifs peuvent voir en Jésus un représentant de leur peuple, un maître juif qui s’est senti appelé d’une manière particulière à annoncer le Règne de Dieu ; mais le fait que ce Règne de Dieu soit advenu avec lui, en tant que représentant de Dieu, dépasse de loin l’horizon de l’attente des juifs » (n. 14). Même si le juif Jésus est perçu de façon différente par les chrétiens et par les juifs, d’un point de vue théologique on peut cependant parler, pour ce qui concerne les relations entre chrétiens et juifs, d’un lien de parenté très étroit et essentiel. Le document décrit en effet le dialogue entre juifs et chrétiens en ces termes : « C’est pourquoi le dialogue juif-chrétien ne peut être qualifié qu’avec beaucoup de réserves de “dialogue interreligieux” au sens propre ; il faudrait parler plutôt d’un dialogue “intra-religieux” ou “intra-familial” sui generis » (n. 20).
La troisième section s’occupe de la révélation dans l’histoire comme « Parole de Dieu ». Juifs et chrétiens croient que le Dieu d’Israël s’est révélé par sa Parole, offrant ainsi aux hommes un enseignement sur comment vivre de façon réussie dans le juste rapport avec Dieu et avec le prochain. Cette Parole de Dieu se découvre, pour les juifs, dans la Torah ; pour les chrétiens, elle est incarnée en Jésus Christ (cf. Jn 1, 14). A ce propos, le pape François a affirmé : « Les confessions chrétiennes trouvent leur unité dans le Christ; le judaïsme trouve son unité dans la Torah. Les chrétiens croient que Jésus Christ est la Parole de Dieu qui s’est faite chair dans le monde ; pour les juifs, la Parole de Dieu est surtout présente dans la Torah. Ces deux traditions de foi ont pour fondement le Dieu unique, le Dieu de l’Alliance, qui se révèle aux hommes à travers sa Parole. Dans la recherche d’une juste attitude envers Dieu, les chrétiens s’adressent au Christ comme source de vie nouvelle, les juifs à l’enseignement de la Torah » (Discours aux membres du Conseil international des chrétiens et des juifs, 30 juin 2015).
La quatrième section traite du rapport entre Ancien et Nouveau Testament et entre Ancienne et Nouvelle Alliance. « Puisque l’Ancien Testament fait partie intégrante de la Bible chrétienne, il existe entre le judaïsme et le christianisme un sentiment de parenté intrinsèque profondément enraciné » (n. 28). Certes, les chrétiens interprètent les Ecritures de l’Ancien Testament de façon différente des juifs, puisque l’événement du Christ représente pour eux la nouvelle clef d’interprétation pour les comprendre. Saint Augustin résume ainsi ce concept : « L’Ancien Testament se montre dans le Nouveau, alors que le Nouveau est caché dans l’Ancien ». Et le pape Grégoire le Grand définit l’Ancien Testament comme « prophétie du Nouveau » (cf. n. 29). Les chrétiens partent fondamentalement du présupposé que l’arrivée de Jésus-Christ en tant que Messie était déjà contenue dans les prophéties de l’Ancien Testament. A la lumière de cette concordia testamentorum [« concorde des Testaments », ndt] à savoir de la concorde essentielle entre les deux Testaments, on comprend aussi le rapport tout à fait spécial de l’Ancienne et de la Nouvelle Alliance : « L’alliance que Dieu a conclue avec Israël est irrévocable. (…) La Nouvelle Alliance ne révoque pas les alliances antérieures, mais les porte à leur accomplissement. (…) Pour les chrétiens, la Nouvelle Alliance dans le Christ est le couronnement des promesses de salut de l’Ancienne Alliance et ne peut donc jamais être considérée comme indépendante de celle-ci. La Nouvelle Alliance est fondée sur l’ancienne parce qu’en définitive le Dieu d’Israël qui a conclu l’Ancienne Alliance avec Israël, son peuple, est aussi celui qui a rendu possible la Nouvelle Alliance en Jésus Christ » (n. 27). Il faut donc tenir présent à l’esprit qu’il ne peut y avoir qu’une seule histoire de l’alliance entre Dieu et son peuple, et que Dieu a toujours renouvelé son alliance avec son peuple Israël. C’est dans ce cadre que s’inscrit aussi la Nouvelle Alliance quoique celle-ci se place dans un rapport spécial avec les précédentes : « Pour les chrétiens, la Nouvelle Alliance n’est pas l’annulation ou la substitution des promesses de l’ancienne, mais leur accomplissement » (n. 32).
Dans la cinquième section, on mentionne la question épineuse : comment comprendre le fait que les juifs sont sauvés sans qu’ils croient explicitement en Jésus Christ en tant que Messie d’Israël et Fils de Di
eu ? « Puisque Dieu n’a jamais révoqué son alliance avec Israël, son peuple, il ne peut pas y avoir deux voies ou approches différentes menant au salut de Dieu. Affirmer qu’il existe deux chemins différents, celui des juifs sans le Christ et celui avec le Christ, qui est pour les chrétiens Jésus de Nazareth, reviendrait à remettre en question les fondements même de la foi chrétienne. La confession de la médiation universelle et donc exclusive du salut par Jésus Christ est au cœur de la foi chrétienne, tout comme l’est aussi la confession qu’il n’existe qu’un seul Dieu, le Dieu d’Israël qui, se révèle en Jésus Christ » (n. 35). « De la profession de foi chrétienne qu’il ne peut y avoir qu’une seule voie menant au salut, il ne s’ensuit d’aucune manière que les juifs sont exclus du salut de Dieu parce qu’ils n’ont pas reconnu en Jésus Christ le Messie d’Israël et le Fils de Dieu. Une telle affirmation ne trouve aucun fondement dans l’interprétation sotériologique de saint Paul qui, dans sa Lettre aux Romains, exprime au contraire sa conviction que non seulement il n’y a eu aucune rupture dans l’histoire du salut, mais que le salut doit venir des juifs (cf. aussi Jn 4, 22). Dieu a confié à Israël une mission spéciale, et il ne portera pas à son accomplissement son mystérieux plan de salut pour tous les peuples (cf. 1 Tm 2, 4) sans y faire participer son “Fils premier-né” (Ex 4, 22). C’est pourquoi Paul répond par la négative à la question de savoir si Dieu a répudié son peuple, question qu’il avait lui-même posée dans la Lettre aux Romains, en affirmant catégoriquement que « les dons et l’appel de Dieu sont irrévocables » (Rm 11, 29). Du point de vue théologique, le fait que les juifs prennent part au salut de Dieu est indiscutable ; mais comment cela est possible, alors qu’ils ne confessent pas explicitement le Christ, demeure un mystère divin insondable » (n. 36).
La sixième section se réfère à une autre thématique épineuse : quelle doit être l’attitude des chrétiens sur la question de l’évangélisation par rapport aux juifs ? A ce propos nous trouvons les affirmations suivantes dans le document : « Pour cette raison, l’Église a été amenée à considérer l’évangélisation des juifs, qui croient dans le Dieu unique, d’une manière différente de celle auprès des peuples ayant une autre religion et une autre vision du monde. En pratique, cela signifie que l’Église catholique ne conduit et ne promeut aucune action missionnaire institutionnelle spécifique en direction des juifs. Mais alors que l’Église rejette par principe toute mission institutionnelle auprès des juifs, les chrétiens sont néanmoins appelés à rendre témoignage de leur foi en Jésus Christ devant les juifs, avec humilité et délicatesse, en reconnaissant que les juifs sont dépositaires de la Parole de Dieu et en gardant toujours présente à l’esprit l’immense tragédie de la Shoah » (n. 40).
Enfin, on énonce, dans la septième section, d’un point de vue catholique, les objectifs du dialogue judéo-catholique, qui n’avaient encore jamais été exprimés dans un document de façon aussi explicite. Naturellement, l’intention principale est de permettre aux catholiques et aux juifs de se connaître et de s’apprécier de façon plus approfondie. Mais parmi les objectifs à poursuivre, il y a aussi la collaboration dans le domaine de l’exégèse, soit de l’interprétation des Saintes Ecritures que juifs et chrétiens ont en commun. Et encore : « Un objectif important du dialogue juif-chrétien consiste sans aucun doute dans l’engagement commun pour la justice et la paix dans le monde, la préservation de la création et la réconciliation » (n. 46). « La justice et la paix ne doivent pas demeurer simplement des abstractions dans ce dialogue mais être aussi manifestées de manières tangibles. La sphère sociale et caritative présente un champ d’activité fécond, puisque tant l’éthique juive que chrétienne font un impératif du soutien aux pauvres, aux plus défavorisés et aux malades » (n. 48).
Le document ajoute ensuite que, dans le domaine de la formation des jeunes générations, on devrait s’efforcer de faire connaître les résultats et les progrès accomplis dans le dialogue judéo-catholique.
Enfin, on se réfère à l’antisémitisme : « Un autre objectif important du dialogue juif-catholique consiste dans un engagement commun s’opposant à toutes manifestations de discrimination raciale contre les juifs et toutes formes d’antisémitisme » (n. 47).
Par ce bref tour d’horizon du contenu du nouveau document, j’ai tenté de mettre en évidence le fait que le dialogue avec le judaïsme, après 50 ans, s’appuie maintenant sur un terrain solide, puisque beaucoup a été réalisé dans ce laps de temps. Nous devons en être reconnaissants envers Dieu, sans l’aide de qui nous ne serions pas arrivés là où nous en sommes aujourd’hui : « Si le Seigneur ne bâtit la maison, en vain peinent les bâtisseurs » (Ps 127,1).
Naturellement, nous sommes reconnaissants pour tous les efforts accomplis du côté juif comme du côté catholique en faveur de la promotion de notre dialogue.
Mais il est également important de rappeler, comme le document le souligne, que nous n’en sommes qu’à un nouveau début : beaucoup de questions restent ouvertes et demandent une étude ultérieure.
C’est pourquoi je souhaite que ce document soit bien reçu pour tous ceux qui sont engagés dans le dialogue judéo-chrétien ou qui s’y intéressent, et qu’il puisse leur fournir un stimulant point de départ pour leur réflexion, pour leurs conversations, et pour leurs échanges à venir.
© Traduction de Zenit, Anita Bourdin