Le pape François exprime sa proximité aux habitants de Bamako et du Mali, dans un télégramme de condoléances adressé à l’archevêque, Mgr Jean Zerbo, signé au secrétaire d’Etat, le cardinal Pietro Parolin, au nom du pape.
Le pape dit sa « profonde sympathie » : « Apprenant le tragique attentat survenu à Bamako, Sa Sainteté le Pape François s’associe par la prière à la peine des familles endeuillées et à la tristesse des Maliens. Il confie toutes les victimes à la miséricorde de Dieu, le priant de les accueillir dans sa lumière. Il exprime sa profonde sympathie aux personnes blessées et à leurs familles, demandant au Seigneur de leur apporter réconfort et consolation dans leur épreuve. »
Il condamne cette « violence aveugle » : « Consterné par cette violence aveugle qu’il condamne fermement, le Saint-Père implore de Dieu la conversion des cœurs et le don de la paix, et il invoque l’abondance des Bénédictions divines sur toutes les personnes touchées par ce drame. »
Rappelons que l’attaque terroriste a frappé, vendredi matin, 20 novembre, le « Radisson Blu » de Bamako, un établissement fréquenté par des expatriés. Un commando armé a retenu en otage quelque 170 clients et employés. L’attaque, revendiquée par un groupe djihadiste, aurait fait au moins 21 morts. Les forces maliennes sont intervenues avec des troupes de l’ONU de la France et des États-Unis pour libérer les autres otages.
L’état d’urgence a été décrété pour dix jours dans l’ensemble du Mali. Un deuil national de trois jours sera observé à partir de lundi 23 novembre 2015.