Le Saint-Siège invite à promouvoir la famille et les fermes familiales « pour libérer le monde de la pauvreté et de la faim ».
L’observateur permanent du Saint-Siège aux Nations unies est intervenu au cours des délibérations du Deuxième Comité de la 70e session de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York, le 2 novembre 2015, sur le point 26 de l’ordre du jour : « Développement de l’agriculture, sécurité alimentaire et nutrition ».
Le texte entier en anglais se trouve ici.
Mgr Bernardito Auza a affirmé que la famille, et particulièrement les fermes familiales, sont des éléments importants d’une solution pour libérer le monde de la pauvreté et de la faim.
Il a déclaré être encouragé de voir que, depuis 1990, plus de 215 millions de personnes sont sorties de la faim et que 55 % des 129 pays en voie de développement ont réduit de moitié la sous-alimentation au cours des 15 dernières années.
En même temps, il a fait observer que 800 millions de personnes continuent de souffrir de faim chronique. Le représentant du Saint-Siège a attiré l’attention sur les paroles du pape François à propos du « paradoxe de l’abondance », dénonçant le fait que, dans un monde où il y a de la nourriture pour tous et où l’on en gaspille beaucoup, tant de personnes en manquent.
Ce n’est pas seulement un problème économique et d’organisation, a-t-il souligné, mais un problème éthique et anthropologique.
© Avec une traduction de Constance Roques