« Nos deux Églises » forment « une fraternité » qui « ne se limite pas au protocole », estime le métropolite orthodoxe Tarasios Antonopoulos, archevêque de Buenos Aires (Argentine) et Exarque d’Amérique du Sud qui qualifie la visite en Amérique latine du pape comme « historique » et qui avoue ses « insomnies ».
Il a prononcé ces paroles significatives après la dernière messe publique du pape François à Nu Guazu (Asuncion), au Paraguay le dimanche 12 juillet.
«Nous étions ensemble une fois de plus » témoignant que «le véritable amour et la fraternité entre les églises » ne se limitent pas au « protocole diplomatique approprié ou aux agréables discours œcuméniques », a déclaré le métropolite qui accompagnait le pape François dans son voyage latino-américain.
« La Divine Providence nous réunit une fois de plus dans cette région d’Amérique du Sud, dont la réalité était une raison du dialogue, de l’inquiétude et de l’insomnie pour nous deux », a avoué le métropolite orthodoxe. Mais ce voyage du pape était une occasion de la « rencontre, du bonheur, de l’engagement » de « prendre soin » – « chacun de son poste dans l’Église, qui est une, sainte, catholique et apostolique – de la croissance dans l’esprit des habitants de ces terres bien-aimées, qui malgré tout, avaient été bénies par Dieu avec une ferveur et une foi aussi grande que leur taille géographique ».
Mgr Tarasios a qualifié cette visite pontificale d’ « historique » en précisant que pour cette raison il voulait y participer « en représentant l’Église orthodoxe, le Patriarcat œcuménique de Constantinople » et sa « juridiction latino-américaine ».
En conclusion, le métropolite orthodoxe a remercié le pape François pour son message évangélique qui avait donné au monde « cet accent sud-américain ». Il a dit également que le voyage du pape en Amérique du Sud démontrait que cette partie du monde pouvait « offrir un grand trésor pour l’humanité ».