Le pape François a voulu se recueillir un instant e mémoire des victimes d’un grave incendie dans un centre commercial d’Asuncion où 400 personnes ont perdu la vie il y a 11 ans, en août 2004. L’incendie a fait ausis 400 blessés graves.
La visite prévoyait que le pape fasse une halte au centre Ycua Bolanos et qu’il adresse quelques mots aux familles des victimes.
Mais la foule a renversé les barrières de sécurité et s’est approchée dangereusement de la voiture découverte et la sécurité a préféré que le pape continue sa route vers l’aéroport international « Silvio Pettirossi » pour la cérémonie d’adieux avant de s’envoler vers Rome.
Autre geste de compassion : le pape a béni les enfants handicapés présents à l’aéroport avant de rencontrer le président Horacio Cartes en tête-à-tête, mais en présence des caméras.
Le président qui attendait le pape à l’aéroport lui a offert une photo de son arrivée, vendredi soir : au moment où les enfants ont déjoué la sécurité et se sont précipités pour embrasser le pape.
Ensuite, pas de discours, mais chants et danses, et échange informels entre le pape et le président dont des chants des Réductions des Guaranis, en l’honneur du pape jésuite, et des danses, comme à son arrivée.
Le pape a béni un médaillon en souvenir de sa venue.
Puis il est monté dans l’avion, portant lui-même sa désormais légendaire serviette de cuir noir.
Un coup de vent lui a joué un tour en le décoiffant : un photographe a rattrapé la calotte blanche et l’a redonnée au pape. Un coup de vent lui avait joué le même tour à son arrivée de Rome à l’aéroport de Quito (Equateur), le 5 juillet. Il était 19h30, heure locale (1h30 à Rome) : 30 minutes de retard sur l’horaire prévu.
Le vol sera d’à peu près 12h45 (plus de 10.000 km). Le pape est attendu à l’aéroport romain de Ciampino, lundi, vers 13h45.
