La Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) publie en juillet une nouvelle ressource intitulée « Catholiques et musulmans au Canada : croyants et citoyens dans la société ». C’est la première fois que la CECC publie un document sur les relations entre les catholiques et les musulmans dans le pays.
Le document vise « à aider les catholiques du Canada à mieux comprendre leurs voisins musulmans » et fait partie d’une série appelée « Une Église en dialogue » qui comprend deux autres documents : « L’engagement œcuménique catholique » et « Vers la restauration de l’unité entre les chrétiens ». Il a été préparé par la Commission épiscopale pour l’unité chrétienne, les relations religieuses avec les juifs et le dialogue interreligieux, rapporte le site de la CECC.
Cette nouvelle ressource est introduite par une lettre du Mgr Paul-André Durocher, archevêque de Gatineau et président de la CECC, dans laquelle il note : « Le christianisme et l’islam sont les deux groupes religieux les plus nombreux du monde. Pour notre propre bien et pour le bien de toute l’humanité, nous devons apprendre à vivre en harmonie les uns avec les autres, et le Canada peut certainement jouer un rôle important comme modèle de cette relation harmonieuse. »
Mgr Durocher explique que le document est publié « dans l’espoir » de « nous connaître les uns les autres » : il « n’approfondit pas nos différences théologiques », et « ne commente pas non plus la situation géopolitique actuelle » mais il « constitue une étape importante que nous pouvons tous franchir pour répondre à l’invitation de Saint Paul : ‘Recherchons donc ce qui contribue à la paix, et ce qui construit les relations mutuelles.’ (Rm 14, 19) ».
Le document est composé de deux parties dont la première présente les origines de l’islam, ses principaux courants actuels ainsi que ses ressemblances et ses différences par rapport au christianisme. La deuxième partie « donne un aperçu de l’historique et de l’état actuel du dialogue interreligieux entre catholiques et musulmans, au niveau national et international, et se termine par quelques suggestions sur ce que chacun peut faire pour contribuer à ce dialogue ».