« Ils parlent peu mais ils savent ce qu’ils disent »: le pape François retrouve ses racines piémontaises, ce dimanche 21 juin, à Turin, une terre dont il se dit le « petit-fils ».
Il cite dans son homélie – en italien – une poésie de Nino Costa (1886-1945) que sa grand-mère « Nonna Rosa » lui a enseignée en dialecte piémontais. Un poète « nostro » – « nôtre » – dit le pape.
La poésie décrit le caractère piémontais: le pape révèle peut-être ici quelques traits de son caractère!
« Droits et sincères, ils apparaissent tels qu’ils sont: têtes carrées, poignet ferme et foie sain, ils parlent peu mais ils savent ce qu’ils disent, même s’ils marchent tranquillement, ils vont loin. Gens qui n’épargnent ni temps ni sueur – notre race libre et têtue -. Tout le monde sait qui ils sont et, quand ils passent… tout le monde les regarde. »
Il la conserve dans son bréviaire en même temps que la lettre que sa grand-mère lui a écrite à l’occasion de son ordination sacerdotale.
Le pape rencontrera demain après-midi les membres des familles Bergoglio et Vassallo avec lesquels il a conservé des liens, notamment par téléphone.
Et devant l’église Sainte-Thérèse d’Avila de Turin, une affiche indique que c’est là que le papa du pape François a été baptisé et que ses grands-parents se sont mariés.