Cardinal Reinhard Marx

WIKIMEDIA COMMONS - Michael Thaidigsmann

Prions pour le G7 : l’invitation des chrétiens d’Allemagne

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Prendre en considération les plus pauvres, s’engager pour le développement, adopter des mesures pour favoriser l’équité au niveau mondial: autant de recommandations des responsables chrétiens allemands aux dirigeants du G 7.

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Les Églises en Allemagne invitent les croyants à s’unir dans la prière « pour le succès de la rencontre du G7 ».

Les représentants des sept pays les plus industrialisés se rencontreront dimanche 7 et lundi 8 juin au Schloss Elmau, près de Garmisch-Partenkirchen, dans les Alpes bavaroises (Allemagne).

Dans une déclaration conjointe, publiée jeudi soir, 4 juin, le président de la Conférence épiscopale allemande (DBK), le cardinal Reinhard Marx, et le président de l’Église évangélique en Allemagne (EKD), l’évêque Henrich Bedford-Strohm, interpellent les responsables politiques qui participeront au G7, leur demandant de prendre en considération dans leurs décisions « en premier lieu, l’impact sur les pauvres » : c’est le seul moyen pour le G7 de « contribuer à la promotion de la justice mondiale ».

Ils demandent que les dirigeants du G7 parviennent à une « déclaration contraignante pour augmenter, d’ici 2020, leur financement de la coopération au développement jusqu’à concurrence de 0,7% du produit national brut ».

Pour le cardinal Marx et pour l’évêque Bedford-Strohm, seule l’attention pour les plus pauvres permettra d’arriver à une justice mondiale. Ils font en effet observer que « 90% de la richesse mondiale sont encore entre les mains de 10% des nations les plus riches », et que « la distribution inégale des possibilités de vie s’est aggravée dans de nombreux pays ».

Ils attendent donc du G 7 « un oui clair pour rendre le commerce mondial plus équitable » ainsi que les chaînes de production.

Ils réclament un engagement concret du G7 pour l’adoption des nouveaux objectifs de développement durable à présenter à l’Assemblée générale des Nations Unies au mois de septembre à New York, et à la Conférence internationale sur les changements climatiques qui se tiendra en décembre à Paris (Cop21).

Les responsables du G 7 devraient « favoriser le bien commun mondial » et être prêts à repenser « les intérêts nationaux, surtout en ce qui concerne l’ouverture des marchés pour les produits des pays pauvres ».

Avec une traduction de Constance Roques

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ZENIT Staff

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