Le pape François a rencontré un groupe d’enfants gravement malades, accompagnés de leurs parents et de bénévoles de l’Union nationale italienne de transport des malades à Lourdes et dans les sanctuaires internationaux (Unitalsi), vendredi dernier, 29 mai 2015, à 17h en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.
Ces enfants participaient à des pèlerinages à Lourdes et à Lorette, au sein du “Train de la joie”, précise le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, dans un communiqué publié après la rencontre.
Une vingtaine d’enfants, pour la plupart âgés de 7 à 14 ans, étaient présents, mais aussi quelques plus jeunes de 2 et 3 ans. Le pape les a salués « affectueusement » un par un.
Puis la petite Mascia lui a adressé quelques paroles, rappelant la rencontre précédente en 2013 au même endroit. La fillette a fait mémoire de ceux qui étaient alors présents, dont certains « sont désormais au ciel » et a assuré que tous avaient beaucoup prié pour le pape, comme il le leur avait demandé.
Les parents d’un petit garçon malade, Andrea Maria, ont donné leur témoignage, racontant la grossesse difficile et l’accueil de l’enfant, en refusant d’avorter comme cela leur était conseillé. Ils ont exprimé leur conviction « que Dieu les a appelés comme parents à une vocation d’amour plus grande. Celle d’être parents non pas une mais deux fois : par nature humaine et pour avoir été choisis pour accompagner un enfant spécial, don spécial de Dieu père ».
Le pape a médité sur la souffrance des enfants : « Il n’existe pas d’explication : c’est un mystère… je pense à la Vierge lorsqu’on lui a donné le corps mort de son fils, blessé, ensanglanté… La Vierge l’a caressé. La Vierge aussi ne comprenait pas. »
Il a invité à ne pas avoir peur de demander au Seigneur « pourquoi ? » et « à sentir son regard sur nous, le regard de tendresse du Père qui dit : mon fils aussi a souffert… ». Le pape a aussi exprimé son admiration pour « l’héroïsme » des parents qui prennent soin au quotidien de leur enfant malade et pour le courage de ceux qui refusent l’avortement, fausse solution au problème de la souffrance : « On ne règle jamais un problème en ‘descendant’ une personne. »
La rencontre s’est conclue par la prière du « Je vous salue Marie » et la bénédiction, mais le pape a ensuite continué à échanger avec les participants jusqu’à 18h.