« Seigneur, donne-nous la grâce de l’émerveillement de la rencontre avec Toi ! », prie le pape François dans un tweet posté sur son compte @Pontifex_fr, samedi 30 mai.
Il y a quelques semaines, le pape a consacré une partie importante de l’audience générale à cette « étonnante et merveilleuse » rencontre avec Jésus.
« Dans notre vie, aujourd’hui comme à l’époque de Jésus, tout commence par une rencontre », a-t-il dit le 7 mars 2015, Place Saint-Pierre. En citant quelques exemples de la rencontre des disciples avec Jésus, il a affirmé que cette rencontre « venait avant tout de la Grâce ». « Voici la découverte décisive pour saint Paul, pour saint Augustin et pour de nombreux autres saints : Jésus Christ est toujours le premier … il nous attend, Jésus Christ nous précède toujours ; au moment où nous arrivons, Lui nous attendait déjà. Il est comme la fleur de l’amandier : c’est l’arbre qui fleurit le premier et qui annonce le printemps ».
La « dynamique de la rencontre qui suscite l’émerveillement et l’adhésion » ne peut pas être comprise « sans la miséricorde », a expliqué le pape.
Et il a ajouté ces paroles paradoxales : « le lieu privilégié de la rencontre avec Jésus Christ est mon péché. C’est grâce à cette étreinte de miséricorde que l’on a envie de répondre et de changer et qu’une vie différente peut en jaillir ».
Pour rencontrer Jésus, le chrétien ne doit pas faire un « effort titanique, volontariste », « une sorte de défi solitaire face au monde ». « La morale chrétienne, c’est tout autre chose. La morale chrétienne est une réponse, c’est la réponse émue face à une miséricorde surprenante, imprévisible, « injuste » même, selon les critères humains, de Quelqu’un qui me connaît, qui connaît mes trahisons et m’aime quand même, m’estime, m’embrasse, m’appelle à nouveau, espère en moi, est dans l’attente de mon être, a continué le pape François. La morale chrétienne, ce n’est pas ne jamais tomber, mais c’est se relever toujours grâce à Sa main qui nous prend ».