Saint Peter's basilica - view from the Pincio Hill

ZENIT - HSM

Le premier guide du Vatican en arabe

Écrit par un archevêque libanais, cet ouvrage dénote l’intérêt particulier du monde arabophone pour le Vatican, qui abrite le plus ancien manuscrit arabe et probablement la plus ancienne copie du Coran.

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« Le Vatican, ses significations et ses monuments », le premier guide du Vatican en langue arabe, a été présenté au Saint-Siège le 21 mai 2015. Il est publié par la Librairie éditrice vaticane (LEV).

L’ouvrage, entièrement rédigé en arabe, a été écrit par Mgr Edmond Farhat, archevêque de Byblos au Liban et ancien nonce apostolique. Il a été présenté en présence de l’ambassadeur du Liban près le Saint-Siège, Georges El Khoury et de l’ambassadrice d’Égypte Wafaa Bassim, rapporte Radio Vatican.

L’auteur a souligné l’intérêt du monde arabe envers le Vatican : « Pourquoi le Vatican ? Tout d’abord, parce que c’est un patrimoine universel, parce que le monde arabe est ouvert à la culture et en particulier à l’Église catholique de l’époque du Moyen-Age. La Bibliothèque du Vatican contient plus de 2500 manuscrits arabes: le plus ancien manuscrit arabe dans le monde est conservé au Vatican et probablement la plus ancienne copie du Coran est dans la Bibliothèque apostolique. Donc, l’intérêt envers le Vatican existe toujours. »

Le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, a salué « une passerelle vers la réalité culturelle du Vatican et surtout de la foi religieuse », soulignant l’importance de cette publication qui démontre la possibilité du « dialogue œcuménique », du « dialogue ouvert » entre les « communautés chrétiennes » et « les musulmans ».

Pour Onorato Bucci, professeur à l’Université pontificale du Latran, ce guide est différent des autres ouvrages : « Il suit les anciennes routes et une ancienne tradition née au VIIe siècle », tandis que les guides actuels se content davantage « d’expliquer le monument: comment est-il…, combien de mètres de haut… » : des détails qui font « perdre le goût du livre ».

Il a souhaité que l’ouvrage de Mgr Farhat « soit traduit en italien, en français, pour que les Italiens, les Allemands, les Français ressentent son importance ».

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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