Sainte Rita de Cascia

Sainte Rita de Cascia, WIKIMEDIA COMMONS - N.N.

Ces femmes qui ont suivi les traces de sainte Rita

Quatre Italiennes ont reçu le Prix international Sainte Rita 2015 pour leurs valeurs éthiques et morales ou pour avoir imité les vertus de la religieuse augustine.

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Quatre Italiennes ont reçu le Prix international Sainte Rita 2015 pour leurs valeurs éthiques et morales sur les traces de la religieuse augustine. Sainte Rita est connue notamment pour avoir obtenu par sa bonté la conversion de son mari violent, et pour avoir pardonné aux assassins de ce dernier. Veuve et ayant perdu aussi ses deux fils, elle entre chez les Augustines de Cascia.

L’Église célébrait en effet la mémoire de sainte Rita de Cascia, « sainte patronne des causes désespérées », vendredi dernier, 22 mai : dans la ville de la sainte, en Ombrie, une messe a été présidée par le cardinal Gualtiero Bassetti, archevêque de Pérouse.

Jeudi après-midi, a eu lieu la remise du Prix international Sainte Rita 2015, décerné depuis 27 ans à des femmes qui se sont distinguées par leurs valeurs éthiques et morales ou pour avoir imité les vertus de la religieuse augustine. 

Il s’agit cette année de Claudia Francardi, Lucia Fiorucci, mère Agnese Grasso (pour le compte des Sœurs de la Sainte Famille de Spolète) et Franca Pergher, dont Radio Vatican explique les œuvres :

Veuve d’Antonio Santarelli, gendarme mort après environ un an de coma le 25 avril 2011, à la suite d’une agression à un poste de garde, Claudia Francardi a parcouru, avec la mère de l’agresseur, un chemin de pardon et de réconciliation et a fondé l’association « AimeCaïnAbel », pour aider les personnes qui vivent des situations similaires.

Les sœurs de la Sainte Famille de Spolète reçoivent le prix pour avoir mis la famille au centre de leur apostolat et parce que, comme sainte Rita, elles œuvrent pour être porteuses de paix.

Ténacité, acceptation de la croix, charité et service du prochain sont les valeurs incarnées par Lucia Fiorucci, qui a transformé sa souffrance causée par la mort de sa fille, victime d’un accident de la route, en espérance pour d’autres vies, à travers le don des organes de la jeune fille et des œuvres de solidarité réalisées avec l’association « EL.BA. onlus ».

Franca Pergher a été choisie comme « femme de sainte Rita », pour avoir pardonné à l’auteur de l’accident qui a handicapé à vie son fils, Alessandro, atteint à la tête à l’âge de 6 ans par une poutre de béton armé. Elle a été choisie parce qu’elle s’occupe de celui-ci depuis 42 ans et a affronté avec confiance en Dieu la mort de son mari et sa propre maladie, la leucoencéphalite.

Traduction de Constance Roques

 

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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