Vie de famille © ZENIT - photo HSM

Vie de famille © ZENIT - photo HSM

Irlande : sauver la "définition fondamentale du mariage"

Print Friendly, PDF & Email

Dans le contexte du référendum irlandais sur les mariages entre personnes de même sexe, l’archevêque de Dublin défend le « droit des enfants à avoir un père et une mère » et estime que cette question peut être résolue par « une autre forme de législation » que le mariage.

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

La « définition fondamentale du mariage » ne doit pas être changée, car à sa base il y a « une complémentarité unique entre l’homme et la femme », estime Mgr Diarmuid Martin, archevêque de Dublin en Irlande.

L’archevêque évoque à l’antenne de Radio Vatican le référendum national irlandais organisé le 22 mai sur la question de l’ouverture du mariage aux personnes du même sexe : 62% des votants se sont prononcés en faveur de cette ouverture.

Il met en garde : cette approbation ne sera pas en mesure de « résoudre les problèmes » car « le mariage a sa place dans la construction de la société » et « modifier sa définition aura des conséquences à long terme ».

L’archevêque dénonce les dangers qui suivront une loi éventuelle, notamment son impact « sur les programmes scolaires qui parleront du mariage entre deux personnes et non entre l’homme et la femme ». Il souligne également les conséquences sur les enfants « qui doivent avoir droit à un père et à une mère ».

« Il était difficile de dire « non » lors de ce référendum, estime Mgr Martin, car les opposants s’appuient sur des choses différentes dans leur argumentation. Les uns ont comme soutien « des principes fondamentaux » et les autres les « histoires individuelles ». »

S’il faut « écouter des personnes homosexuelles, car elles ont beaucoup souffert dans le passé », l’archevêque plaide pour « répondre à leurs besoins par une autre forme de législation qui n’exige pas le changement de la définition du mariage ».

 

Share this Entry

Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel