Le premier miracle a eu lieu le 30 mai 2003 et a précédé la béatification de la Mère Marie-Alphonsine. Nathalie Zananireh, jeune fille de Beit Hanina (banlieue nord de Jérusalem) était tombée dans un fossé « très profond de 4 mètres de profondeur, 4 mètres de largeur et 5 mètres de longueur » rempli par l’eau des égouts, rapporte le site du Patriarcat latin de Jérusalem.
Nathalie se souvient qu’elle se trouvait dans le jardin des voisins pour la fête de l’anniversaire de leur fille quand la terre s’est ouverte soudain sous les pieds des invités et les onze filles sont tombées dans l’eau. Nathalie a été repêchée « après avoir passé 5 à 7 minutes sous l’eau des égouts ».
La mère de la fille croit « fermement » que Nathalie a été miraculeusement sauvée par l’intercession de Mère Marie-Alphonsine. Durant les semaines précédant cet événement dramatique, Madame Zananireh lisait et méditait le récit de la vie de la Bienheureuse Mère Marie-Alphonsine, laissé dans sa maison par deux religieuses.
Madame Zananireh avoue d’avoir « senti en elle-même quelque chose d’étonnant, surtout après la lecture sur les miracles qui avaient eu lieu durant la vie de Mère Marie-Alphonsine, et sur les apparitions de la Sainte Vierge ».
Le jour même du sauvetage miraculeux de sa fille, Madame Zananireh a beaucoup prié à la Vierge et l’a demandé de protéger ces enfants, « surtout durant son absence, et elle lui a demandé en particulier de faire avec elle ce qu’elle faisait autrefois avec Mère Marie-Alphonsine ».
« Je crois fermement que ce qui s’est passé fut un miracle », estime la mère en faisant aussi un « lien entre ce miracle et celui que la sainte a fait durant sa vie à Jaffa de Nazareth, sauvant une fillette tombée dans un puits ».
Le deuxième miracle, dont nous avions parlé en décembre dernier, s’est passé à Kufr Cana « deux jours avant la célébration de la béatification de Mère Marie-Alphonsine à Nazareth, en 2009 ». Il s’agit de la guérison miraculeuse d’un jeune arabe chrétien de Galilée, Emile Elias. Cet ingénieur, né en 1977, a touché, pendant son travail sur un chantier, un objet connecté à un courant électrique de 30 à 40 mille Volt. Ce choc mortel a fait que l’ingénieur s’est effondré. Les médecins ont constaté un arrêt cardiaque et la couleur bleue de son corps, signe de mort. Il est resté pendant deux jours dans une sorte de coma.
À son réveil, il a appris que beaucoup de ces amis avaient prié en demandant l’intercession de la Mère Marie-Alphonsine. Lui-même ne connaissait pas son histoire, mais il a réalisé que sa guérison « a été un miracle, car son cas était désespéré ».
Les deux miracles intervenus après la mort de la Bienheureuse Mère Marie-Alphonsine et après l’invocation de sa prière, ont été attestés et authentifiés par les experts : médecins tout d’abord, théologiens ensuite.
