A l’occasion d’une visite en France, le cardinal Béchara Raï, patriarche des maronites, s’est rendu à la maison de la Conférence des évêques de France (CEF), à Paris, rapporte un communiqué de la CEFdu 28 avril 2015. Il a demandé le soutien de la France : « Le Moyen Orient ne peut pas être une terre de haine. »
Accompagné d’évêques maronites dont Mgr Maroun Nasser Gemayel, évêque de l’éparchie de Notre-Dame-du-Liban de Paris des maronites de France, le cardinal a été accueilli par Mgr Michel Santier, évêque de Créteil et Mgr Michel Dubost, évêque d’Evry, qui a salué dans le Liban « un peuple, un pays, des frères que nous aimons et dont nous nous sentons proches ».
Mgr Georges Gilson, évêque émérite de Sens-Auxerre, ainsi que le directeur de l’Oeuvre d’Orient, Mgr Pascal Gollnisch, salué comme « un trait d’union » entre l’Église en France et les Églises orientales, étaient également présents.
Le cardinal a évoqué la situation de son pays, « un pont entre Occident et Orient sur la rive Sud de la Méditerranée », qui jusqu’à présent avait « l’espérance », mais qui maintenant, a « peur » a-t-il confié.
Il a invité à voir la présence des Chrétiens d’Orient comme le « fondement culturel » qui apporte aux musulmans les valeurs de la modernité et favorise un islam modéré : « Nous ne sommes pas une minorité mais l’Église du Christ en Orient ». Le cardinal a appelé de ses vœux le retour des nombreux réfugiés et déplacés, pour « rester et témoigner de l’Évangile de la paix ».
Les participants ont également vécu un temps de prière à la chapelle Saint-François-de-Sales, s’unissant à un Notre Père, récité en syriaque par la communauté maronite, et au chant du Regina Caeli.